Cette année, la France a dû patienter longtemps avant de profiter de l’été. Depuis quelques jours, le soleil et des températures estivales sont arrivés sur tout le territoire.
Avec l’arrivée des vacances, des millions de Français se préparent à partir en voyage. La climatisation devient alors essentielle pour garantir un trajet confortable. Toutefois, une règle du code de la route pourrait vous inciter à réfléchir avant de l’utiliser.
En effet, conduire en France implique non seulement le respect des règles de circulation. Mais aussi de réglementations visant à protéger l’environnement. Le non-respect de ces règles peut entraîner des amendes.
L’une de ces règles concerne l’utilisation de la climatisation. Selon l’article R. 318-1 du code de la route, précisé par un arrêté du 12 novembre 1963, les véhicules doivent avoir leur moteur arrêté lorsqu’ils sont en stationnement.
Sauf en cas de nécessité, comme lors des mises en route à froid. Ainsi, utiliser la climatisation lorsque le véhicule est à l’arrêt, par exemple sur une aire d’autoroute ou dans un parking, avec le moteur en marche, peut entraîner un contrôle de la part de la police.
Attention à ce que vous faites en voiture
L’amende pour cette infraction est de 135 euros, ce qui peut rendre l’utilisation de la climatisation moins attrayante. Si vous partez en vacances à l’étranger, soyez conscient que des règles similaires existent également chez nos voisins européens.
En Italie, l’utilisation de la climatisation dans un véhicule, que vous soyez garé ou dans un embouteillage, peut entraîner une amende allant de 223 à 444 euros. En Allemagne, l’amende est de 80 euros.
Pour éviter tout désagrément pendant vos vacances, utilisez la climatisation uniquement lorsque le véhicule est en marche. Lors d’une pause déjeuner sur une aire d’autoroute, où il est difficile de stationner à l’ombre.
Ouvrez d’abord les fenêtres pour aérer et refroidir l’habitacle. Après environ cinq minutes de conduite, vous pourrez rallumer la climatisation pour atteindre une température agréable.
Et ce n’est pas la seule amende que vous risquez. Les violations ne concernent pas uniquement les infractions commises en circulation et les conducteurs peuvent aussi se voir verbalisés pour des erreurs concernant leur véhicule lorsqu’il se voit stationné.
Des amendes parfois inévitables
Par exemple, se garer sur une place réservée aux personnes handicapées sans la carte appropriée se veut sanctionné. Les conducteurs peuvent également être amendes pour avoir une plaque d’immatriculation endommagée ou des rétroviseurs sales qui compromettent la visibilité.
Une situation fréquente est celle où un conducteur laisse son véhicule en marche pendant une courte pause. Bien que cela puisse sembler anodin, cette pratique est considérée comme une infraction.
En effet, lorsque le moteur tourne alors que la voiture est stationnée, cela constitue une infraction passible d’une amende de 135 euros. Cette règle est en place pour des raisons environnementales et de santé publique.
Depuis un arrêté de 1963, il se veut donc interdit de laisser le moteur tourner à l’arrêt. Cette pratique contribue à la pollution atmosphérique et ne permet pas d’économiser du carburant.
Les moteurs en marche émettent des gaz et des particules nuisibles. Cela impacte donc l’environnement et la santé des personnes autour du véhicule.
Le non-respect de cette règle entraîne une amende de 135 euros. Si vous payez dans les trois jours suivant la contravention, l’amende est réduite à 90 euros.
Si le paiement se voit effectué dans les 15 jours après réception de l’avis par courrier, le montant reste à 90 euros et au-delà de 45 jours sans règlement, l’amende peut atteindre 375 euros. Il est donc essentiel de couper le moteur lorsque vous laissez votre voiture, même pour une courte durée.
