En 2024, le nombre d'arnaques en tout genre progresse. Si vous êtes un automobiliste, méfiez-vous de ce courrier qui provient de l'ANTAI.
Cette année, plus que les autres, les tentatives d’arnaques ont le vent en poupe. Depuis quelque temps, de nombreux Français reçoivent chez eux des courriers provenant de l’ANTAI, mais il s’agit possiblement d’une fraude.
Les automobilistes confrontés à de nombreuses arnaques
Se retrouver en panne sur l’autoroute est désagréable, mais devenir la cible d’une escroquerie aggrave la situation. Depuis peu, les automobilistes doivent être extrêmement vigilants lorsqu’ils sont en difficulté sur une voie rapide.
En effet, des « dépanneurs pirates » sont en train d’opérer sur les routes. Ces derniers tentent ainsi d’intervenir avant les entreprises autorisées.
Pour rappel, sur les voies rapides et express, seuls les professionnels « agréés par arrêté préfectoral » peuvent intervenir, rappelle le vice-président de l’Association des dépanneurs automobiles de France (ADAF) à RMC Conso.
« Ils ne peuvent être envoyés que par le PC autoroutier ou par le commissariat de police, car l’assurance n’intervient pas sur ces routes », précise-t-il. Pour trouver leurs victimes, les faux dépanneurs utilisent des applications de navigation.
« Ces dépanneurs sauvages surveillent les pannes signalées sur Waze et interviennent aussi rapidement que possible », explique le vice-président de l’ADAF. Ces comportements se veulent particulièrement élevés dans les grandes agglomérations.
Pour le client, il se veut difficile de savoir qu’il est victime d’une arnaque. Une fois le véhicule pris en charge, les malfaiteurs le remorquent jusqu’à leur garage et gonflent la facture avec des prestations surfacturées.
Des fraudes qui gagnent du terrain
En cas de refus de paiement, des frais de gardiennage peuvent se voir ajoutés, ce qui fait grimper la note à plusieurs centaines, voire milliers d’euros. Pourtant, un dépannage classique coûte en moyenne entre « 178 et 268 € », selon l’ADAF.
Pour se protéger contre ces arnaques, l’ADAF rappelle que « l’assurance a l’obligation de prendre en charge l’ensemble des frais facturés » lors d’une panne sur une voie rapide ou une voie express.
En revanche, sur une voie classique, où un dépanneur mandaté par l’assurance intervient, cette dernière ne couvrira pas les frais d’un dépannage pirate. Heureusement, il se veut possible d’échapper à cette arnaque en prenant plusieurs précautions en cas de panne.
Recevoir un courrier de l’ANTAI (Agence Nationale de Traitement Automatisé des Infractions) n’est pas quelque chose d’agréable. Dans la plupart des cas, cela signifie que vous avez été sanctionné pour une infraction routière et que vous devez payer une amende.
Mais, découvrir que l’infraction en question ne vous concerne pas du tout, mais que vous devez tout de même payer et subir une perte de points sur votre permis est quelque chose de dur à avaler. Cette situation désagréable touche des dizaines de milliers d’automobilistes chaque année.
Une arnaque reçue… par courrier
En effet, une nouvelle escroquerie se répand actuellement en France, et elle cible de nombreux conducteurs innocents. Des individus malintentionnés utilisent des plaques d’immatriculation appartenant à des personnes lambda pour commettre des infractions.
Ils obtiennent facilement des répliques de plaques existantes via des sites internet. Certains ne demandent même pas la carte grise du véhicule. Il leur suffit ensuite de fixer ces fausses plaques sur leur voiture.
En France, la plaque d’immatriculation, composée de chiffres et de lettres, permet aux autorités d’identifier les véhicules en cas d’infractions. En usurpant ces plaques, les escrocs échappent aux sanctions, tandis que les automobilistes arnaqués reçoivent les procès-verbaux et doivent prouver leur innocence.
Les amendes peuvent aller de 11 à 135 euros selon la gravité de l’infraction. Si cela vous arrive, ne payez pas l’amende avant de la contester, car la loi vous autorise à le faire, mais vous devez envoyer un courrier avec accusé de réception.
Il faudra ainsi expliquer les raisons de votre contestation et prouver que vous n’étiez pas sur les lieux de l’infraction. Malheureusement, une fois votre plaque d’immatriculation dupliquée, vous risquez de recevoir des courriers de l’ANTAI.
Il est donc conseillé de porter plainte au commissariat, ce qui peut aider à attraper les fraudeurs. Ensuite, il faut demander une nouvelle plaque d’immatriculation auprès de l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS). Et obtenir une nouvelle carte grise.
Votre voiture aura alors une nouvelle identité, et vous ne recevrez plus d’amendes injustifiées. Quant aux auteurs de cette arnaque, ils risquent de lourdes sanctions s’ils se voient arrêtés.