Cette arnaque aux horodateurs explose ne vous faites plus avoir

Les arnaques sont nombreuses sur le territoire français et cette fois-ci, elle touche les seniors qui payent leur stationnement sur horodateur.

De nombreuses arnaques sont à constater. Depuis plusieurs mois, des milliers de Français se font avoir, que ce soit par téléphone et même au moment de payer à un horodateur.

Des arnaques qui se multiplient en France

De nos jours, il est crucial de rester vigilant face à la multiplication des arnaques. En effet, les escrocs trouvent sans cesse des moyens plus sophistiqués de piéger leurs victimes.

Si vous êtes sur le point d’acheter une voiture d’occasion, alors lisez ce qui suit. La vente de voitures d’occasion est devenue un terrain fertile pour les escrocs.

D’ailleurs, une équipe de faux vendeurs a récemment comparu devant le tribunal correctionnel de Valenciennes. Ces derniers se disent accusés de fraude en bande organisée contre les automobilistes.

Plus de 400 personnes ont ainsi été trompées par cette arnaque bien ficelée. L’arnaque se déroulait dans un garage spécialisé dans la vente de voitures d’occasion, qui affirmait que les véhicules provenaient de Belgique.

En réalité, les compteurs kilométriques se voulaient manipulés pour afficher un kilométrage plus bas. Les acheteurs recevaient de faux documents, notamment des factures et des carnets d’entretien falsifiés, ce qui les induisait en erreur.

L’UFC-Que choisir a alerté sur cette pratique il y a quelque temps. Leur enquête a révélé que près de 10 % des voitures d’occasion vendues en France avaient un kilométrage falsifié.

Déceler les comportements malveillants

Les compteurs digitaux ont facilité la tâche des escrocs. Cela avait ainsi permis de modifier les compteurs avec un simple boîtier électronique, augmentant ainsi la valeur des voitures.

Les personnes impliquées dans ce genre de fraude risquent des sanctions sévères. Jusqu’à 2 ans de prison et une amende de 300 000 euros.

Alors, pour éviter de tomber dans ces pièges, le gouvernement a mis en place le système Histovec. Ce dernier recense l’historique complet d’une voiture via les contrôles techniques.

Le service Autoviza permet également aux particuliers de consulter ces informations. Lorsque vous achetez une voiture d’occasion, restez vigilant.

Vérifiez l’historique du véhicule via Histovec ou Autoviza, refusez les paiements par virement ou en liquide. De plus, demandez à essayer la voiture avant l’achat.

Enfin, assurez-vous que tous les documents nécessaires se veuillent fournis. En suivant ces conseils, vous réduirez considérablement les risques de vous faire arnaquer lors de l’achat d’une voiture d’occasion.

Une arnaque aux horodateurs

Les seniors sont souvent des cibles faciles pour les escrocs. Depuis peu, une arnaque sévit sur le territoire et elle fait de plus en plus de victimes.

Ces derniers se placent près des horodateurs, et attendent qu’un automobiliste âgé arrive. Lorsque sa victime se présente, il l’aborde et tente de la persuader de payer par carte bancaire, prétendant que la machine n’accepte ni pièces ni billets.

Dans d’autres cas, il demande à la victime de régler sa place de stationnement en lui tendant un billet que l’horodateur aurait soi-disant refusé. Il peut aussi demander de l’aide, prétextant qu’il ne comprend pas le fonctionnement de l’appareil.

L’objectif de ce stratagème est d’inciter la victime à entrer son code PIN, pour ensuite lui voler sa carte bancaire. À ce moment-là, l’arnaqueur suggère d’aller chercher de l’aide pour récupérer la carte.

En réalité, il se rend au distributeur automatique de billets le plus proche pour tenter de vider le compte de sa victime. Les personnes âgées se disent encouragées à ne pas suivre les indications d’un inconnu ni à le laisser manipuler l’appareil à leur place.

Une victime nommée Élodie a partagé son expérience avec L’Est Républicain. Elle raconte qu’un homme s’est approché d’elle alors qu’elle essayait de payer sa place de parking, la pressant de payer par carte.

« Il m’a mis la pression, j’ai sorti ma carte. Il m’a demandé de faire le code, bien que ce n’était pas écrit sur l’écran. Ma carte a alors disparu et j’ai pensé qu’elle avait été avalée », a-t-elle expliqué. Peu après, elle a découvert que son compte a été débité de 1 500 euros.