Pour prévenir les chutes chez les seniors, certains fabricants ont mis au point une ceinture airbags révolutionnaire !
Lorsque l’on vieillit, le risque de chute est plus grand. C’est pourquoi, certains fabricants ont mis au point une ceinture dite airbags pour limiter les risques en cas d’accident.
Les seniors sujets aux risques de chutes
En France, comme ailleurs, les chutes sont la principale cause de décès accidentel chez les seniors. Elles affectent environ 2 millions de personnes âgées de 65 ans et plus chaque année.
Le risque de chute augmente naturellement avec l’âge. En effet, environ 35 % des personnes âgées de 65 à 80 ans chutent chaque année.
Ce taux atteint ainsi près de 45 % chez les 80 à 90 ans. La prévalence des chutes s’élève même à 55 % chez les personnes âgées de plus de 90 ans.
Ces statistiques montrent donc l’importance de la vigilance face à ce phénomène, qui est une des principales causes de perte d’autonomie. En effet, 40 % des seniors hospitalisés après une chute ne peuvent pas retourner à leur domicile et doivent être accueillis en établissement.
Les chutes chez les personnes âgées ont de graves conséquences sur leur santé physique et leur confiance en soi. Elles sont l’une des principales causes de traumatisme crânien.
Elles provoquent ainsi la majorité des fractures chez les seniors, notamment la fracture du col du fémur. Une chute engendre souvent la peur de retomber, ce qui peut réduire l’activité physique, augmentant la fonte musculaire et affaiblissant la stabilité.
Des risques constants
Après une première chute, le risque de retomber est multiplié par vingt. Le coût des chutes s’élève à environ 2 milliards d’euros par an en France, avec des frais de prise en charge pouvant varier de 2 000 à 8 000 euros par personne.
Les chutes chez les personnes âgées peuvent être favorisées par plusieurs facteurs. Il y a tout d’abord l’âge, car une chute touche 35 % des 65-80 ans et jusqu’à 45 % des 80-90 ans.
La diminution des capacités physiques, particulièrement les troubles de la marche et de l’équilibre causés par la fonte musculaire, entraîne souvent des chutes. L’utilisation d’une aide à la marche, comme une canne ou un déambulateur, est recommandée.
Les troubles de la vision réduisent ainsi le champ visuel et compliquent l’évaluation des distances par rapport aux obstacles. Une consultation chez l’ophtalmologiste pour un traitement ou une correction adaptée est nécessaire.
De plus, certains médicaments peuvent diminuer la vigilance ou affecter la vision, augmentant ainsi le risque de chute. Pourtant, sachez qu’il existe un moyen de se prémunir de ces vilaines chutes.
Une ceinture pour les seniors qui évitent les chutes
Pour contrer ce phénomène de mauvaises chutes, de nouvelles solutions technologiques émergent. Notamment une ceinture innovante qui ressemble à une ceinture de jean classique, mais légèrement plus épaisse.
Cette ceinture se déclenche en cas de trébuchement, malaise ou chute. Lors d’une chute, un airbag se déploie du côté où la personne tombe pour amortir l’impact.
D’ailleurs, cette dernière se veut équipée de nombreux capteurs électroniques. Tels que des accéléromètres et des gyroscopes, qui analysent les mouvements et détectent le début d’une chute en une demi-seconde.
Elle se dit ainsi connectée en 4G et envoie une alerte aux proches ou aux soignants en cas de chute. Après utilisation, la cartouche de gaz peut se voir remplacée et l’airbag replié pour une réutilisation future.
Toutefois, il se veut crucial de recharger la ceinture tous les soirs pour assurer son bon fonctionnement. Développée par la startup marseillaise Indinov, cette ceinture coûte 400 euros, mais peut également se louer pour environ 50 euros par mois avec un service.
À terme, elle pourrait se voir remboursée par la Sécurité sociale. La marque française travaille d’ailleurs sur des outils prédictifs pour analyser la motricité et l’équilibre des utilisateurs afin de prévoir et de prévenir les risques de chute.
Cette technologie s’adresse principalement aux seniors de plus de 80 ans qui veulent rester indépendants à domicile. Ainsi qu’aux seniors plus jeunes (à partir de 65 ans) présentant des risques accrus, comme l’ostéoporose.