Cette grosse arnaque dans les restaurants fait de terribles ravages

Les arnaques sont nombreuses et elles touchent tous les domaines. Depuis peu, les restaurants sont dans le viseur de petits malins.

De nombreux cas d’arnaques sont décelés chaque jour dans le monde. Depuis peu, les restaurants sont la cible d’un nouveau piège, alors méfiez-vous lorsque vous mangez dehors.

Des arnaques qui se multiplient

Parmi les arnaques les plus en vogue en ce moment, on peut parler du scam Wangiri. Ce terme japonais, signifiant « appeler et raccrocher », est communément connu sous le nom de « l’arnaque de l’appel en absence ».

Pour cela, les fraudeurs appellent leurs victimes depuis un numéro surtaxé et raccrochent après une seule sonnerie. Curieux ou inquiets, les destinataires rappellent ce numéro, initiant ainsi un appel payant dont les escrocs tirent profit.

En réalité, cette fraude repose sur une manipulation simple, mais efficace de notre curiosité naturelle. Lorsqu’une personne voit un appel manqué, elle ressent souvent le besoin de rappeler pour en connaître la raison.

Elle ignore alors qu’elle tombe dans un piège coûteux. Chaque année, les entreprises de télécommunication perdent plus de 1,8 milliard de dollars à cause de ce type de fraude.

Le procédé est simple à mettre en œuvre. Les fraudeurs ont besoin d’un numéro surtaxé, d’accès à des listes de numéros de téléphone à cibler, et parfois de technologies pour automatiser les appels à grande échelle.

L’un des principaux défis de la lutte contre le scam Wangiri est sa capacité à se régénérer rapidement. Dès qu’un schéma frauduleux se voit détecté et arrêté, les fraudeurs en créent un nouveau.

Des fraudes qui se multiplient

Ces fraudeurs échappent ainsi aux poursuites et répercussions locales, car les appels frauduleux Wangiri proviennent souvent de pays africains. Les entreprises doivent rester vigilantes, surtout lorsque des fraudeurs prétendent agir en leur nom.

Cela se détecte généralement lorsque des clients signalent des appels suspects prétendument « de la part de leur organisation ». Et ce, alors que les numéros utilisés ne leur appartiennent pas.

Pour les consommateurs, il est essentiel de se méfier des appels non sollicités provenant de numéros étrangers. L’absence de familiarité avec le format de ces numéros peut induire en erreur, empêchant de réaliser qu’il s’agit de numéros surtaxés.

Face à la montée de l’arnaque Wangiri, il se veut conseillé de le rechercher sur Internet. Les numéros associés à des entreprises légitimes se disent souvent bien référencés.

De nombreux sites maintiennent également des bases de données de numéros suspects. Utiliser des applications d’identification des appels : Plusieurs applications peuvent identifier les appels et maintenir des listes de numéros utilisés par des fraudeurs.

Les outils de recherche inversée peuvent donc aussi fournir des informations sur les numéros suspects. En signalant les appels suspects à votre opérateur, vous contribuez à une éventuelle action collective.

Une arnaque au restaurant

Le beau temps est de retour, ce qui pousse les Français à profiter des terrasses et des restaurants en plein air. Cependant, une arnaque de plus en plus répandue menace ces moments de détente.

En effet, depuis peu, les escrocs ont développé une méthode pour tromper à la fois les restaurateurs et leurs clients. Il s’agit de l’arnaque au terminal de paiement.

Lorsque vous payez l’addition par carte bancaire, soyez particulièrement vigilant. Les malfaiteurs échangent discrètement le terminal de paiement (TPE) du restaurant avec un appareil identique, relié à leur propre compte bancaire.

Ainsi, les paiements effectués vont donc directement sur le compte des arnaqueurs. Ce qui prive le restaurant de ses recettes et trompant les clients qui pensent payer l’établissement.

Pour éviter cette arnaque, il se veut donc essentiel de redoubler de vigilance. La gendarmerie des Pyrénées-Orientales a récemment recommandé aux restaurateurs de placer un autocollant distinctif sur leur TPE, afin de le différencier de ceux des escrocs.