Cette grosse somme que peut désormais donner un parent à son enfant sans payer d’impôt

Parents, soyez soulagés. En 2025, nombre d'entre eux vont pouvoir bénéficier d'une nouveauté fiscale intéressante dans les prochains mois.

Être parent implique des implications fiscales importantes. En 2025, plusieurs dispositifs permettent d’alléger la charge des impôts pour les familles, en fonction du nombre d’enfants, des frais de garde ou encore des études.

Parent : payer des impôts, une obligation

Le système du quotient familial reste un levier clé pour réduire l’impôt sur le revenu pour les parents. Chaque enfant ouvre droit à une part supplémentaire (ou demi-part selon les cas).

Plus la famille est nombreuse, plus l’impôt diminue. Cependant, les plafonds de réduction évoluent chaque année, et en 2025, ils sont ajustés pour mieux prendre en compte l’inflation et le coût de la vie.

C’est le cas des crédits d’impôt pour la garde d’enfants. Les parents qui font garder leurs enfants de moins de 6 ans à domicile ou en crèche bénéficient d’un crédit d’impôt représentant 50 % des dépenses engagées.

Et ce, dans la limite d’un plafond relevé cette année. De plus, les aides pour les assistantes maternelles et les garderies périscolaires restent des leviers d’optimisation fiscale.

L’éducation et les études supérieures aussi entrent en compte. Les familles avec des enfants scolarisés bénéficient d’une réduction d’impôt spécifique pour les collégiens, lycéens et étudiants.

Pour les études supérieures, les parents ont la possibilité de rattacher leur enfant jusqu’à ses 25 ans. Et ce, afin de profiter de son quotient familial, ou bien de le détacher pour lui permettre de bénéficier d’une prime d’activité et d’éventuelles exonérations.

Des allègements selon les critères

Les parents qui élèvent seuls un ou plusieurs enfants peuvent bénéficier d’une demi-part supplémentaire. Ce qui réduit ainsi significativement leur impôt sur le revenu.

De plus, certaines aides spécifiques, comme l’augmentation du plafond du crédit d’impôt pour frais de garde, leur sont accordées. Les dépenses liées à un enfant handicapé ouvrent droit à des aides spécifiques et à une majoration du quotient familial.

Les pensions alimentaires versées à un enfant en cas de séparation sont également déductibles sous certaines conditions. Mais alors, les parents tendent-ils vers une fiscalité plus avantageuse ?

Avec l’augmentation du coût de la vie et les débats autour du pouvoir d’achat, des réformes pourraient encore améliorer les dispositifs existants. Notamment en matière d’aides pour les familles nombreuses ou monoparentales.

En 2025, la fiscalité des parents reste un terrain d’optimisation intéressant. Et les dispositifs en place permettent de réduire la charge fiscale tout en soutenant les dépenses liées à l’éducation et à la garde des enfants.

Transmettre un patrimoine à ses enfants ou petits-enfants sans subir une fiscalité excessive est une préoccupation majeure. Et ce, pour de nombreux parents et grands-parents.

Parent : une nouvelle exonération pour 2025

Qu’il s’agisse d’un bien immobilier ou d’une épargne, chacun souhaite que ses proches en profitent sans avoir à verser une part trop importante au fisc. En France, les droits de donation peuvent en effet être très élevés, qui atteint jusqu’à 45 % du montant transmis.

Toutefois, la loi permet d’atténuer cette charge. Chaque parent peut donner jusqu’à 100 000 euros à chacun de ses enfants tous les 15 ans, sans taxation.

Le projet de loi de finances pour 2025, récemment adopté, introduit une mesure inédite. Une donation exceptionnelle exonérée d’impôts jusqu’à 100 000 euros supplémentaires.

Ainsi, le plafond d’exonération passe de 100 000 à 200 000 euros par parent et par enfant. Cette disposition s’étend aux grands-parents et arrière-grands-parents, qui pourront transmettre 100 000 euros à leurs petits-enfants et arrière-petits-enfants sans imposition.

En l’absence de descendance directe, les oncles et tantes pourront aussi en faire bénéficier leurs neveux et nièces. Cette nouvelle exonération fiscale se voit soumise à certaines obligations.

Les 100 000 euros supplémentaires doivent être utilisés pour l’achat ou la construction de la résidence principale du bénéficiaire, ou pour des travaux de rénovation énergétique. Le donataire devra affecter ces fonds dans un délai de six mois après la donation.

En cas d’acquisition immobilière, le bien devra donc se voir conservé comme résidence principale pendant au moins cinq ans. Sous peine de perdre l’avantage fiscal.