Un magasin très connu en Angleterre, mais aussi sur le territoire français pourrait prochainement mettre la clé sous la porte…
Il arrive parfois que certaines enseignes ne rencontrent plus le même succès qu’avant. C’est le cas de cette chaîne de magasins qui pourrait prochainement déposer le bilan…
Des magasins qui ferment…
Il y a quelques mois, les amateurs de mode ont été attristés par la fermeture de deux marques emblématiques. Camaïeu et André ont décidé de mettre la clé sous la porte.
Confrontées à des difficultés financières majeures et à une concurrence forte, ces enseignes ont été contraintes de déposer le bilan. Cette situation reflète les turbulences financières que traverse actuellement l’industrie de la mode.
Face à ces défis, certains magasins n’ont pas d’autre choix que de fermer. Laissant leurs clients les plus fidèles déçus. Certaines enseignes n’ont pas réussi à prendre le pas du digital.
Camaïeu, par exemple, a été placée en liquidation judiciaire en septembre 2022. Cela a donc entraîné la fermeture de plusieurs de ses magasins et le licenciement de nombreux employés.
Kookai a également fait l’objet d’une confrontation à des difficultés similaires. Le magasin a été placé en redressement judiciaire en février 2023, suivi quelques mois plus tard par la fermeture d’un certain nombre de ses magasins.
D’autres marques du secteur de l’habillement et de la chaussure. C’est le cas de San Marina, Kaporal, Don’t Call Me Jennyfer et Naf Naf.
Des enseignes sur la paille
Plus récemment, la marque IKKS, réputée dans le prêt-à-porter depuis 1987, a annoncé la fermeture d’un nombre important de ses magasins. Le groupe, qui détient aussi les marques I.Code et One Step, a mis en place un Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE).
Ce dernier vise ainsi à réduire les effectifs et à fermer certains points de vente. Cette décision découle des défis économiques complexes auxquels se voit confronté le groupe.
Notamment les répercussions de la pandémie de Covid-19, l’impact de la guerre en Ukraine sur l’industrie et l’inflation persistante. Au total, 77 magasins IKKS sur les 700 en France se verront fermés, affectant plus de 200 salariés sur les 1700 employés actuels du groupe.
Pour le moment, l’entreprise n’a donc pas précisé si ces fermetures concernent également des magasins à l’étranger. Ou l’arrêt de certaines marques.
Le président de la marque, Ludovic Manzon, a donc pris en considération le sort des employés touchés. En leur offrant des possibilités de reclassement vers d’autres postes ou d’autres entreprises.
Un magasin britannique menacé de fermer
De nombreuses enseignes de mode ont traditionnellement trouvé leur place en France. Parmi elles, on peut citer les magasins Ted Baker, qui sont présents sur tout le territoire.
Malheureusement, l’entreprise britannique vient de déclarer faillite au Royaume-Uni. Un coup dur pour les amateurs de mode outre-Manche.
Bien que le propriétaire de la boutique ne capitule pas encore, il se veut pour le moment dépourvu de solutions alternatives. Ce dernier attend donc la décision judiciaire après enquête, qui pourrait inclure un redressement judiciaire si l’entreprise se veut jugée viable.
Ted Baker compte quatre magasins en France, localisés à Nice, Lille, Lyon et Toulouse. Les adeptes de la marque devraient donc profiter de l’occasion tant qu’elle est encore disponible, d’autant plus que son site internet continue de fonctionner.
Ces difficultés financières seraient le résultat de mois de lutte, notamment contre l’inflation croissante à l’échelle mondiale. Face à la crise, de nombreux ménages priorisent leurs dépenses, se détournant parfois de la mode au profit de produits essentiels.
La concurrence des magasins de seconde main représente également un défi pour les grandes enseignes. Les employés des magasins Ted Baker en France s’inquiètent de leur avenir en cas de fermeture.