Le RSA est une aide qui permet aux Français d'avoir le minimum pour vivre. Une ville de France va instaurer une nouvelle aide pour les jeunes.
Le RSA, alias Revenu de Solidarité Active, est versé à des milliers de Français sur tout le territoire. Dans le but d’aider les jeunes à rompre la précarité, une ville de France va instaurer un RSA jeune.
Le RSA, une aide en mouvement
Le gouvernement a instauré plusieurs aides il y a quelques années pour soutenir financièrement les personnes en situation de besoin ou de grande précarité. Parmi elles, on peut citer le RSA.
Ces aides sont cruciales pour de nombreux individus, car beaucoup d’entre eux peinent à joindre les deux bouts en raison de leurs faibles ressources. Dans ce contexte, le Revenu de Solidarité Active s’avère indispensable.
Cette aide se voit conçue pour compléter les revenus modestes des bénéficiaires. Cependant, il se dit essentiel de noter que de nombreux Français éligibles au RSA ne font pas de demande pour cette aide.
Pourtant, ils pourraient en bénéficier pour améliorer leur situation financière. Un changement significatif est prévu à ce sujet, car le gouvernement a décidé de lancer une expérimentation concernant le RSA ainsi que la prime d’activité.
Chaque année, environ 10 milliards d’euros d’aides sociales ne sont pas demandées. Ce chiffre se veut alarmant, parce qu’il signifie que de nombreux Français qui pourraient toucher ces allocations, comme le RSA, ne le font pas.
Les raisons de ce phénomène se disent multiples. Tout d’abord, beaucoup ne savent pas qu’ils peuvent bénéficier de ces aides et ils n’imaginent pas qu’une demande pourrait leur permettre d’y avoir droit.
Pour répondre à cette problématique, une expérimentation va se voir mise en place concernant le RSA et la prime d’activité. Elle vise donc à simplifier le processus de demande.
Une nouvelle aide pour les jeunes
L’objectif du gouvernement est de rendre ces aides accessibles à tous ceux qui ne sollicitent pas le RSA et la prime d’activité. En effet, 30 % des Français éligibles au RSA n’en font pas la demande.
Ainsi, la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) a décidé de mener une expérimentation pour remédier à cette situation. Ce test aura pour objectif de simplifier les démarches liées à la demande de ces aides.
En parallèle, une ville de France est sur le point d’expérimenter tout autre chose. En effet, les jeunes en difficulté résidant en Meurthe-et-Moselle vont recevoir une aide de 500 euros de la part du Conseil départemental.
Ce dernier a informé les Français que certaines toucheront un « revenu d’émancipation pour les jeunes ». Cette aide financière s’adresse aux jeunes « en situation de précarité, de rupture, avec peu ou pas de soutien familial ».
Avec 100 000 jeunes dans le département, dont 26 % en situation précaire, la Meurthe-et-Moselle considère ce revenu d’émancipation comme un moyen de « mieux organiser et sécuriser leur parcours ». Mais ce n’est pas un RSA jeunes.
Cette somme sera plutôt un « coup de pouce » pour « faciliter la réalisation d’un projet, faire face au quotidien ou surmonter une difficulté passagère ». Concrètement, elle prendra la forme d’un versement mensuel de 500 €. Pendant 6 mois.
Une forme de RSA versée aux jeunes en Meurthe-et-Moselle
Cette allocation pourra se voir renouvelée une fois si le bénéficiaire reste éligible et démontre « des actions concrètes prises de son initiative ». Bien qu’aucun contrat ne soit requis pour cette aide.
En revanche, une charte se verra signée entre le département et le jeune bénéficiaire afin de simplifier le processus. Mais alors, peut bénéficier de ce faux RSA ?
Le revenu d’émancipation s’adresse principalement aux « jeunes exclus ou en marge des dispositifs existants ». Dans un premier temps, environ 300 jeunes en « rupture familiale. En situation d’errance ou en période de transition » se verront concernés.
Il faut ainsi être âgé de 16 à 24 ans, résider en Meurthe-et-Moselle. Mais aussi être de nationalité française ou étranger en situation régulière et ne pas avoir ou peu de ressources financières.
La Meurthe-et-Moselle se voit considérée le premier département français à instaurer cela. D’autres collectivités, des municipalités, ont déjà mis en place des initiatives telles que des « revenus minimum étudiant ». Ou des « bourses étudiantes municipales ».