Attention, depuis quelques mois, de nombreuses arnaques sur LeBonCoin font rage. De ce fait, la vigilance est donc de mise...
Les hackeurs redoublent de moyens pour vous arnaquer. Sur LeBonCoin, les arnaques sont nombreuses et de nombreuses personne se font avoir.
Les arnaques sur LeBonCoin sont nombreuses
Dans la vie de tous les jours, de nombreuses arnaques bien élaborées surgissent et font de nombreuses victimes. Il se veut donc crucial de rester vigilant, notamment sur des plateformes comme Facebook ou LeBonCoin.
Comme beaucoup d’autres, Thomas a été victime d’une arnaque au faux chèque de banque. Heureusement, il a pris toutes les précautions possibles pour récupérer une partie de son argent.
En effet, sur LeBonCoin, on peut trouver divers accessoires et même acheter des voitures. Un Français avait mis en vente sa voiture pour en obtenir de l’argent et la remplacer.
Un escroc l’avait donc contacté via la messagerie de LeBonCoin, et les choses ne se sont pas déroulées comme prévu. Dans une interview accordée à ActuRennes, Thomas, un apprenti développeur web, a raconté son histoire.
Il a expliqué : « Il voulait voir la voiture au plus vite. Il m’a dit qu’il avait une grande famille et que cette nouvelle voiture permettrait de transporter ses enfants », a-t-il confié.
Avant de se rendre au rendez-vous, Thomas a demandé à l’acheteur de lui fournir un chèque de banque. Il a reçu une photo du chèque avec le montant correct et le logo de BNP Paribas.
Des méthodes qui se diversifient
Pour vérifier l’authenticité du chèque, Thomas a contacté sa propre banque, le Crédit Mutuel Bretagne, qui lui a confirmé que tout était en ordre. « Pour ma banque, tout était ok », a-t-il affirmé.
Malgré ces précautions, Thomas restait méfiant. « Sur place, le type ne m’inspirait pas confiance […] », a-t-il confié. Après avoir fait essayer le véhicule à l’acheteur, Thomas a conclu la vente.
Dix jours plus tard, le jeune homme avait découvert que les 21 000 euros crédités sur son compte avaient été débités deux fois sans notification de sa banque. Thomas a immédiatement contacté sa banque, qui lui a révélé que le chèque était faux.
L’arnaqueur avait bien monté son coup. Sa banque a expliqué qu’en appelant le numéro inscrit sur le chèque, elle était probablement tombée sur une plateforme téléphonique gérée par un complice de l’escroc.
En examinant les conditions générales de son contrat, il a donc découvert qu’il pouvait récupérer les trois quarts de la somme perdue. L’assurance couvre les fraudes liées aux chèques de banque, jusqu’à un maximum de 15 000 euros.
Les escrocs ne manquent pas d’imagination pour arnaquer les gens et leur soutirer de l’argent. Entre le phishing, le smishing et d’autres méthodes, il devient difficile de rester vigilant.
Des arnaques LeBonCoin qui se multiplient
Heureusement, il existe des moyens de se protéger, comme l’utilisation de la e-carte bancaire. Bien que toutes les banques ne proposent pas ce service.
De plus, le gouvernement continue ainsi de signaler divers types d’arnaques pour avertir la population. Cependant, avec la popularité croissante du marché de l’occasion, les arnaqueurs trouvent donc de nombreuses opportunités.
Vinted, par exemple, a ainsi instauré un système d’assurance pour contrer ces fraudes. Tandis que Leboncoin tarde ainsi à mettre en place des mesures de sécurité, permettant ainsi aux arnaques de se multiplier.
D’après le média Presse-citron et Julien Métayer, cette arnaque fonctionne de la manière suivante. L’escroc se montre intéressé par votre article sans tenter de négocier le prix, prétendant utiliser le système d’achat sécurisé de Leboncoin.
Pour prouver sa bonne foi, il propose même de couvrir les frais d’envoi du produit. Ensuite, il vous contacte par SMS pour finaliser la transaction.
Peu de temps après, vous recevez un email mal écrit vous demandant de valider l’envoi du colis. En précisant que l’argent ne sera disponible qu’après validation.
Le lien fourni vous dirige vers un site frauduleux. Les arnaqueurs, sûrs de leur méthode, peuvent donc envoyer un second mail, voire des menaces de plainte.