Alors que de nombreux consommateurs attendent une baisse sur leur facture d'électricité, la mauvaise nouvelle est tombée !
Cela fait plusieurs années déjà que l’inflation frappe de plein fouet la France. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’électricité n’a clairement pas été épargnée puisqu’elle a vu ses prix exploser.
Un gel des prix de l’électricité
L’inflation a causé un véritable trou dans le budget des consommateurs. Au fur et à mesure des augmentations, ces derniers ont eu beaucoup de mal à s’en sortir. Il faut dire que la hausse des prix n’a épargné aucun domaine.
Immobilier, carburant, électricité ou encore alimentation, les prix ont augmenté au plus grand dam des Français. Mais désormais, ces derniers attendent avec impatience une certaine baisse. Cette dernière devrait concerner leur facture d’énergie.
En effet, alors que la Commission de régulation de l’énergie (CRE) prévoyait une nouvelle hausse des prix de l’électricité le 1ᵉʳ août 2024, les choses n’ont finalement pas abouti. Et c’est pour une bonne raison.
Roland Lescure, ministre chargé de l’Industrie et de l’Énergie a contesté cette délibération de la CRE. À présent, cette hausse n’aura pas lieu avant six mois. Et la CRE a dû revoir ses ambitions concernant la hausse des prix de l’électricité.
Ainsi, les 4,80 % d’inflation des tarifs d’utilisation des réseaux publics d’électricité (Turpe) n’ont pas obtenu d’application au 1ᵉʳ août. Une bonne nouvelle donc pour les 22 millions de ménages abonnés aux tarifs réglementés de vente (TRV) de l’électricité.
Des évolutions incessantes
Comme le rapportent nos confrères de Capital, Roland Lescure a tenu à justifier sa décision. Il a expliqué pour quelles raisons le gouvernement avait décidé de faire barrage contre ce choix de la CRE.
Le principal intéressé a indiqué : « Ceux-ci ont déjà connu une augmentation importante et continue depuis 2022 dans le contexte sans précédent de hausse du prix des énergies ».
Capital a d’ailleurs rappelé : « Le Turpe constitue environ un tiers de la facture d’électricité des ménages, les deux autres étant complétés par le prix de l’électron et des taxes. Son augmentation aurait ainsi fait enfler les factures des ménages d’environ 1 % ».
Ainsi, le gouvernement prévoit un gel provisoire des prix de l’électricité. Et ce, afin d’apporter une « stabilité des prix pour les consommateurs ». La future hausse du TURPE aura tout de même lieu le 1ᵉʳ février prochain.
Mais c’est à cette date que le gouvernement envisage une forte baisse des TRV. Et ce, suite à la forte chute des prix de gros constatée ces deux dernières années, souligne Capital. Bruno Le Maire s’est également livré sur le sujet.
Une petite baisse
L’homme a indiqué : « Il apparaît dès lors plus logique de faire évoluer les tarifs de réseau de façon simultanée le 1ᵉʳ février 2025, ce qui conduirait à ne pas avoir de nouvelles évolutions avant le 1ᵉʳ février 2025 ».
Comme le rappellent nos confrères de Capital, le ministre démissionnaire « avait promis en juin que les TRV baisseraient de 10 à 15 % en 2025 ». Selon Bercy, c’est une hausse qui prenait en vigueur l’éventuelle hausse du Turpe.
Ainsi, les consommateurs ne devront pas s’attendre à une forte baisse sur leur facture d’électricité. Et ce, à cause de la revalorisation du Turpe. Les prix devraient donc baisser de seulement 1 %.
Une mauvaise nouvelle donc pour tous les Français qui s’attendaient à un véritable soulagement sur leur facture d’électricité l’année prochaine. Une chose est sûre, les choses ne cessent de rester instables à ce sujet.
Il faudra donc faire preuve de patience avant d’en savoir plus sur l’évolution. Affaire à suivre !