Consommer de la viande en grande quantité n'est pas forcément bon pour la santé. D'ailleurs, l'une d'elle est à bannir pour de bon
En France, la consommation de viande ne diminue pas, malgré l’inflation qui gagne du terrain. Pourtant, d’après certains experts, l’une d’elle est mauvaise pour la santé.
Les Français et leur consommation de viande
Malgré l’augmentation des prix et l’inflation, les Français restent stables en ce qui concerne leur consommation de viande. Ces derniers consomment notamment de la bavette et le poulet.
Selon les derniers chiffres d’Agreste, chargé des statistiques agricoles au ministère de l’Agriculture, la consommation de viande en France a augmenté de 0,8 % en 2022. Ce qui marque une deuxième année consécutive de croissance.
Cette hausse se veut liée en partie à la croissance démographique. Tandis que la consommation moyenne par habitant a légèrement augmenté de 0,5 %, passant à 85,2 kg par habitant.
La viande porcine a ainsi enregistré la plus forte augmentation de la consommation (1,6 %). Tandis que la consommation de viande de volaille a légèrement diminué de 0,4 %, principalement en raison de la grippe aviaire affectant la dinde et le canard.
La consommation de viande bovine a également légèrement augmenté de 1,0 % par rapport à 2021. Elle se redresse après deux années de baisse.
Malgré la hausse globale de la consommation de viande, les ménages achètent moins de viande pour leur consommation à domicile. Ce qui suggère une augmentation de la demande à l’extérieur du foyer, notamment dans les restaurants.
Des habitudes qui changent
Ce rééquilibrage dans les habitudes de consommation se veut ainsi attribué à la forte présence de produits carnés dans la restauration rapide. Là où 24 % de la viande bovine produite et importée en France en 2017 était consommée.
Les années 2020 et 2021 ont marqué un changement dans les habitudes de consommation de viande. Avec une augmentation des achats pour la consommation à domicile due aux restrictions imposées aux restaurants.
En 2022, avec la levée progressive de ces restrictions, la consommation de viande hors domicile a donc connu une reprise significative. Face à cette tendance, les importations ont augmenté de 11,5 % en 2022.
En particulier pour le poulet, qui a dépassé la viande bovine dans les préférences de consommation des Français. Pour répondre à la demande croissante de poulet, les importations couvrent désormais 50 % de la consommation nationale de Belgique et de Pologne.
En raison de l’inflation, les prix de la viande ont ainsi augmenté en 2022, avec une hausse moyenne de 6,1 %. Selon les experts, une viande très consommée doit être évitée à tout prix.
Il y a peu, certains experts pointent du doigt un type, et ce n’est pas seulement la viande rouge. Outre ses effets négatifs sur la santé, il est maintenant établi qu’un autre type, encore plus couramment consommé. Elle contribue significativement au développement de certains cancers.
Cette viande ne doit pas être consommée
Cette viande demeure parmi les plus populaires dans le monde. Qu’elle soit sous forme de saucisse, de jambon, de salami, de bolognaise ou de nuggets, elle se définit comme un pilier de l’alimentation occidentale. Notamment dans les fast-foods.
En France, au moins 94 % de la population en consomme sous forme de charcuterie chaque semaine. Et au moins un jeune sur deux (18-24 ans) en consomme sous forme de plats transformés.
Malgré cette popularité, de plus en plus de professionnels de la santé mettent en garde contre les risques associés à sa consommation. Cette viande se trouve dans les plats préparés et occupe une place prépondérante dans les rayons des supermarchés : il s’agit de la « viande transformée ».
Selon les nutritionnistes, elle se dit considérée comme la plus nocive pour la santé. Devant même la viande rouge en cas de surconsommation.
Sa transformation et sa composition, quel que soit son apparence, sont principalement en cause. Les additifs et produits chimiques qu’elle contient peuvent contribuer au développement de maladies chroniques, responsables de 74 % des décès dans le monde.
Les viandes transformées sont donc des morceaux rouges ou blancs, auxquels se disent ajoutées des graisses animales. Et des agents conservateurs. Elles se voient cuites, séchées ou fumées pour prolonger leur durée de conservation.