Cette semaine, les 13 derniers départements vont recevoir le fameux chèque énergie du gouvernement. Mais alors, qui sont-ils ?
Le chèque énergie poursuit sa distribution. Cette semaine, les 13 derniers départements de la carte vont pouvoir le recevoir directement à leur domicile.
Un chèque énergie qui tombe à point nommé
Qui dit nouvelle année, dit nouveau chèque énergie. Il y a quelques mois, ce dernier a donc fait son grand retour pour l’année 2024, une décision officielle annoncée par le gouvernement.
Ce dernier a décidé de proposer à nouveau ce dispositif d’aide financière. Son objectif premier est d’assister les citoyens français face à la hausse significative de leurs factures d’énergie ces dernières années.
En 2023, plusieurs millions de Français ont bénéficié de cette aide. Alors, le gouvernement s’est ainsi engagé à intensifier ses efforts pour aider ceux qui rencontrent des difficultés financières.
Avec l’augmentation des prix de l’énergie et du carburant, le chauffage des domiciles est devenu de plus en plus difficile. D’où l’importance du chèque énergie pour offrir une assistance financière à un grand nombre de personnes.
Au cours des derniers mois, les dépenses énergétiques ont ainsi considérablement augmenté. Ce qui a creusé un déficit financier chez des millions de Français qui luttent pour équilibrer leurs budgets.
La fin de l’année 2023 a ainsi vu l’introduction de nombreuses aides pour aider les citoyens à faire face à la crise. Et le gouvernement continue d’apporter son soutien financier aux ménages.
Une aide utile à des millions de Français
Le chèque énergie, tel que son nom l’indique, se définit comme une mesure d’aide financière mise en place par l’État pour assister les ménages les plus modestes dans le paiement de leurs factures d’énergie. En 2023, le montant du chèque variait entre 48 et 277 euros.
Il a ainsi permis aux bénéficiaires de régler leurs factures d’énergie. Ou bien encore de financer des travaux de rénovation énergétique dans leur résidence principale.
Des millions de Français, y compris ceux vivant en HLM et répondant aux critères d’obtention, ont pu bénéficier de cette aide. Une modification récente a d’ailleurs levé la restriction pour les locataires de logements sociaux.
Cela leur permet donc d’utiliser le chèque énergie pour régler des factures autres que celles d’électricité. La ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a proposé un projet de loi dans le cadre du budget 2024 pour étendre l’utilisation du chèque.
Et ce, dans le but de réduire les charges liées au chauffage. Distribué entre le 21 avril et le 30 mai 2023, le chèque énergie doit se voir utilisé avant le 31 mars 2024.
Cette initiative permet donc aux bénéficiaires de mieux gérer leurs dépenses énergétiques. Tout en améliorant leur quotidien et répondant aux défis liés aux charges énergétiques élevées.
Un chèque énergie distribué par départements
Cette année encore, le gouvernement a décidé de quadriller la distribution du précieux sésame. En raison du nombre important de ménages concernés, l’envoi des chèques énergie a été étalé sur quatre semaines.
Les derniers bénéficiaires vont donc pouvoir recevoir leurs chèques dans les prochains jours, entre le 22 et le 25 avril. Ce dispositif, d’une valeur pouvant aller de 48 à 277 euros, vise à aider les foyers les plus modestes à payer leurs factures.
Les contribuables des 13 départements suivants vont pouvoir le recevoir cette semaine. Il s’agit de l’Ain, la Haute-Garonne, l’Isère, le Haut-Rhin, le Rhône. Mais aussi la Haute-Savoie, Paris, la Seine-et-Marne, les Yvelines, les Deux-Sèvres, l’Essonne.
Les personnes qui vivent dans les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne pourront en bénéficier cette semaine. À noter que pour le département des Deux-Sèvres, les envois ont été étalés sur deux semaines, et certains bénéficiaires ont déjà reçu leurs chèques.
Après la fin des envois automatiques, il sera possible de déposer une réclamation en cas d’oubli ou de problème de montant. Cette année, le nombre de réclamations devrait se voir plus élevé que l’an dernier, en raison d’un problème administratif majeur.