On ne va pas s’arrêter de vivre parce que des imbéciles veulent mourir. C’est par cette phrase d’introduction qu’a commencé la chronique de Charline Vanhoenacker (originaire de La Louvière en Belgique) sur France Inter au lendemain des attentats de Bruxelles.
La journaliste belge a tenu à narguer les terroristes qui ont attaqué, la veille, l’aéroport et le métro de la capitale belge.
Le Manneken vous pisse à la raie, messieurs, dans un pays où le monument est un attentat à la pudeur, dans un pays qui n’avait connu que l’attentat pâtissier, dans un pays où hier encore le terrorisme se limitait à un best-of de Plastic Bertrand.
Le savoir et les mots, c’est ce qui nous différencie des imbéciles. Et à ce propos, le terroriste manque terriblement de panache. Ces types n’ont rien en dessous de la ceinture. Rien au-dessus de la ceinture. Tu te demandes comment ils font pour l’accrocher.
Cela dit, le terroriste peut être poli. Il a eu la décence d’attendre que nous ayons un gouvernement. Il a réussi aussi l’union des Wallons et des Flamands. Et puis, un attentat dans le quartier du Parlement européen, au moins on est sûr que Rachida Dati n’a rien.
Je suis en terrasse à Paris ou Ankara, j’écoute du rock à Bruxelles ou à Ouaga, je suis Charlie à Madrid ou N’Djaména et depuis hier je suis à l’aéroport.