Alors que la vente du tabac a chuté de 7,6% en 2013 et qu’on compte en 2014 plus de 2 millions de vapoteurs, une nouvelle étude révèle que la cigarette électronique ne serait pas si inoffensive qu’elle en a l’air. Venant compléter l’étude de 60 Millions de consommateurs qui indiquait que certaines marques d’E-cigarettes pouvaient être cancérigènes, des chercheurs de l’Université de Californie du Sud ont trouvé que l’E-cigarette émet du chrome, élément toxique qu’on ne retrouve pas dans la cigarette traditionnelle.
Autres composants retrouvés mais cette fois-ci à plus haute dose que la clope de nos parents : du nickel (quatre fois plus que dans la cigarette classique), du plomb, du zinc, et d’autres métaux toxiques.
Le professeur Constantinos Sioutas qui a mené l’étude déclare même que les mesures relevées sont préoccupantes même si, d’une façon générale, l’E-cig reste moins nocive que les cigarettes contenant du tabac.
Celui-ci de préciser :
« Nos résultats démontrent que les cigarettes électroniques semblent être moins nocives que les cigarettes ordinaires mais leur teneur élevée en métaux toxiques tels que le nickel et le chrome suscite de vives inquiétudes ».
Pour réaliser cette étude, l’équipe de scientifiques de l’Université de Californie du Sud a pris des mesures dans des bureaux et pièces qui étaient utilisées par des fumeurs de cigarettes et d’E-cigarettes. Les chercheurs ont recueilli les particules de l’air de ces pièces afin de simuler les conditions d’exposition dans la vie réelle.
Cette étude est publiée peu de temps après que l’OMS a déclaré qu’il serait préférable d’interdire l’usage de la cigarette électronique dans les lieux publics.
Les auteurs de cette synthèse indiquent que des recherches sont à poursuivre afin de connaître exactement quel impact peut avoir la cigarette électronique sur notre santé.
A suivre, donc…