Dans l’émission Luis Attaque diffusée sur RMC et présentée par Luis Fernandez, Gérard Houllier (ancien entraîneur de l’équipe de France de football, de Liverpool et de l’Olympique Lyonnais) était venu faire la promotion de son livre intitulé Je ne marcherai jamais seul sur la chaîne radiophonique. Dans l’ouvrage, l’homme épingle (encore) David Ginola qui a demandé de répondre à l’antenne.
Surnommé El Magnifico, Ginola est revenu sur le match France-Bulgarie en 1993 qui a coûté la place aux Bleus pour la Coupe du Monde 1994 (voir la vidéo ci-après), a accusé Houllier d’avoir refusé sa présence dans l’émission et est revenu sur le fiasco de Knysna en 2010. Un clash a également eu lieu entre Luis Fernandez et l’auditeur.
J’imaginais qu’il allait revenir sur l’épisode qu’on connaît tous. Je n’ai besoin de personne pour accepter ou refuser des excuses, je suis un grand garçon. Ce sont des mensonges, je n’ai jamais dit que je devais jouer à la place de Papin ou Cantona. La seule chose que j’ai dite à l’époque, elle est très simple : « Je pense que le sélectionneur est faible, influençable et influencé par la presse et par certains joueurs ». Il en a déduit ce qu’il a voulu. La presse en a fait les gros titres mais je n’ai jamais dit que je devais jouer à la place de quelqu’un.
J’ai appelé il y a une demi-heure, il a refusé que je vienne sur le plateau. Il a peur de quoi ? En aucun cas et à aucun moment j’entends quelqu’un qui dit : « En tant que sélectionneur national, j’ai fait des erreurs aussi et si la France ne s’est pas qualifié, c’est parce que moi aussi sur une phase de poules je n’ai pas fait ce qu’il fallait ». C’est bien gentil de dire que Ginola est un criminel mais au foot on gagne à onze et on perd à onze. Et à ce moment-là, j’ai perdu tout seul ! Toute ma carrière, je me suis fait siffler dans tous les stades ! Tu veux que je pardonne quoi ? Quand je vois ce qu’il s’est passé à Knysna et que je vois des gens comme ça directeur technique national, qui œuvrent pour le football français… Si on en est arrivé là, c’est parce qu’on a fait preuve de faiblesse pendant des années.