Entre les années 60 et la fin des années 90, le taux de fécondité dans l’Union Européenne a sensiblement diminué. Puis, l’entrée dans le nouveau millénaire a fait basculer le taux de natalité. En effet, on a enregistré une hausse considérable des naissances jusqu’en 2010 où il y a eu une légère baisse, avant de se stabiliser.
L’affaiblissement du taux de fécondité en Europe a provoqué le vieillissement de sa population. Les pays développés s’en inquiètent de plus en plus des contraintes liées à cette situation, avec l’augmentation des dépenses de santé, prises en charge par les administrations publiques.
Afin d’éviter une catastrophe démographique, les scientifiques suggèrent que les pays européens doivent rapidement procréer.
Des chiffres avancent que le nombre moyen d’enfants nés dans toute l’Union Européenne en 2015 était de 1,58 par femme.
Ces données sont extrêmement basses, étant donné que le taux global de fécondité est d’environ 2 naissances par femme pour les pays industrialisés, en comparaison de 2, 3 et 5 pour les pays en développement.
Selon Statista, voici les pays d’Europe qui ont totalisé le plus de naissances en 2015 :
La France, « pays le plus fertile » de l’Union Européenne
France – 1,96
Irlande – 1,92
Suède – 1,85
Royaume-Uni – 1,80
Danemark – 1,71
Lettonie – 1,70
Belgique – 1,70
Lituanie – 1,70
Pays-Bas – 1,66
Finlande – 1,65
Estonie – 1,58
Roumanie – 1.58
La Grande-Bretagne est bien partie puisqu’elle sera le pays le plus peuplé d’Europe d’ici 2050.
En-dessous de la moyenne de l’Union :
République Tchèque – 1.57
Slovénie – 1,57
Bulgarie – 1,52
Allemagne – 1,50
Autriche – 1,49
Luxembourg – 1,47
Malte – 1,45
Hongrie – 1,45
Slovaquie – 1,40
Croatie – 1,40
Italie – 1,35
Espagne – 1,33
Grèce – 1,33
Chypre – 1,32
Pologne – 1,32
Portugal – 1.31
On pourrait supposer que les pays scandinaves et nordiques aient des taux de natalité plus faibles, et que les pays de tradition catholique et les pays pauvres aient plus d’enfants. Toutefois ces statistiques contredisent cette hypothèse…