Chaque année, le Code de la route évolue pour que les automobilistes se familiarisent avec certains panneaux d'une grande importance.
Lorsqu’une personne obtient son code de la route et son permis de conduire, elle est censée maîtriser tous les panneaux de signalisation. Cependant, certains sont moins évidents que d’autres à emmagasiner.
Le Code de la route change en 2024
Au fil du temps, les règles de conduite et le Code de la route changent. Ce dernier, aussi appelé Épreuve Théorique Générale (ETG), prépare les futurs conducteurs à la conduite.
En France comme ailleurs, l’examen du Code de la route est une étape déterminante dans le processus d’apprentissage de la conduite. Pour ceux qui ont obtenu leur permis il y a plusieurs décennies, de nombreuses évolutions.
C’est le cas du taux d’alcoolémie, la limitation à 80 km/h, et le permis à points, qui rendent risqué un nouvel examen théorique. En 2016, de nouveaux thèmes ont fait l’objet d’un ajout.
Elles incluaient les technologies modernes (GPS, régulateur de vitesse), la conduite écoresponsable. Mais aussi la gestion des premiers secours et la perception des risques.
Avec cette diversité de sujets et de questions, un obstacle a fait l’objet d’une identification : le stress durant l’examen. En plus de la maîtrise des pédales, des rétroviseurs et du volant, les stagiaires doivent se souvenir de la théorie apprise.
La refonte de 2023 vise deux objectifs principaux : simplifier les règles et améliorer la compréhension mutuelle entre usagers. Pour une cohabitation plus harmonieuse sur la route.
Des changements qui portent leurs fruits
Pour rendre l’examen du Code de la route moins intimidant et encourager les candidats à passer l’examen pratique, plusieurs modifications ont été mises en œuvre. Les nouvelles questions sont formulées de manière plus simple.
Et les réponses se veulent donc plus cohérentes. Le panel de questions s’étend désormais à 1 037 items et un accent particulier a été mis sur les panneaux de signalisation et les règles de priorité, essentiels pour la sécurité routière.
De plus, de nouveaux visuels plus explicites (photos prises par des drones, véhicules signalés par des pictogrammes jaunes) ont été introduits. Certaines caractéristiques de l’examen demeurent inchangées.
En effet, l’examen comporte toujours 40 questions et il faut obtenir 35 bonnes réponses pour réussir. Les candidats peuvent passer l’examen dès 15 ans dans le cadre de l’apprentissage anticipé de la conduite, ou à partir de 16 ans pour le parcours classique.
La durée de validité du code est de 5 ans, jusqu’à l’obtention du permis de conduire. Et les candidats peuvent choisir entre plusieurs modes d’apprentissage, chacun ayant ses avantages.
Ce panneau que peu de personnes ont retenu en ayant leur code la route
Le Code de la route, en constante évolution, peut souvent prêter à confusion pour de nombreux automobilistes. Parmi les panneaux de signalisation les plus mal interprétés, figure celui représentant un vélo sur fond blanc. Avec un contour rouge.
Ce dernier, souvent sous-estimé, est pourtant crucial pour la sécurité routière. Malheureusement, de nombreux conducteurs ne connaissent pas sa signification exacte, ce qui peut entraîner des comportements dangereux sur la route.
Pourtant, ce panneau B9B se dit bien connu des candidats au permis de conduire. Notamment lors de l’examen théorique du Code de la route, car il signifie l’interdiction pour les cyclistes d’emprunter la voie concernée.
Il se distingue par son fond blanc entouré d’un anneau rouge, avec l’image d’un vélo à l’intérieur. Contrairement aux idées reçues Contrairement à une croyance répandue, le vélo n’a pas besoin de se voir barré sur ce panneau pour signifier l’interdiction.
Il se veut explicitement interdit aux cyclistes, fréquemment placé à l’approche de tunnels ou de voies rapides menant à l’autoroute. Là où la vitesse minimale n’est pas compatible avec le cyclisme.
Un arrêté publié au Journal Officiel le 23 mars 2024 a élargi les restrictions initialement applicables aux cyclistes. Désormais, en plus des cyclistes, les utilisateurs d’engins de déplacement personnel motorisé (EDPM), tels que les trottinettes électriques, gyropodes et gyroroues, se disent concernés par cette interdiction.
Ainsi, les voies signalées par le panneau B9B se disent interdites non seulement aux cyclistes. Mais aussi aux utilisateurs de ces engins. En cas de non-respect, des sanctions s’appliquent.