Code de la route: cette infraction peu connue peut vous coûter très cher

Le code de la route a beaucoup changé au cours de ces dernières années. Cette infraction, peu connue, peut d'ailleurs vous coûter gros.

Les infractions au Code de la route sont nombreuses et variées. D’ailleurs, certaines d’entre elles, méconnues, pourraient vous coûter cher, alors soyez attentifs.

Le Code de la route modifié depuis plusieurs années

Depuis 2023, plusieurs évolutions notables ont été apportées au Code de la route en France. Et toutes ces mesures visent donc à renforcer la sécurité routière et à adapter la réglementation aux nouvelles pratiques de conduite.

Le 12 septembre 2023, par exemple, l’examen théorique général a été révisé avec l’introduction de 1 037 nouvelles questions. Ces modifications visent à améliorer la compréhension des règles de conduite et à mieux préparer les candidats aux situations réelles.

Les principaux ajustements incluent des nouvelles formulations. Désormais, les questions ont été simplifiées pour éviter les pièges et assurer une meilleure clarté.

De plus, l’utilisation de prises de vue actualisées, notamment par drones, offrent des perspectives variées. Et ce, y compris du point de vue d’autres usagers tels que les piétons ou les cyclistes.

L’accent a d’ailleurs fait l’objet d’une mise en lumière sur la signalisation routière, les règles de priorité et la cohabitation avec les usagers vulnérables. À partir du 1ᵉʳ octobre 2024, la vitesse maximale autorisée sur le boulevard périphérique de Paris a fait l’objet d’une réduction de 70 km/h à 50 km/h.

Cette mesure vise donc à améliorer la sécurité routière et à réduire la pollution sonore et atmosphérique. Elle s’inscrit dans une série d’initiatives pour limiter l’usage de la voiture en milieu urbain.

Des fonctionnalités simplifiées

Depuis le 1ᵉʳ janvier 2024, il est désormais possible d’obtenir le permis de conduire dès l’âge de 17 ans, contre 18 ans auparavant. Cette mesure vise à offrir une plus grande autonomie aux jeunes et à faciliter leur insertion professionnelle.

Toutefois, des restrictions s’appliquent quant à la conduite en solo jusqu’à l’âge de 18 ans. En 2024, une attention particulière a été portée à la lutte contre les fraudes lors de l’examen du Code de la route.

Des réseaux de cybercriminalité ont fait l’objet d’un démantèlement, mettant en lumière l’industrialisation de ces pratiques illégales. Les autorités ont renforcé les contrôles et les sanctions pour préserver l’intégrité de l’examen et garantir la sécurité routière.

Toutes ces évolutions témoignent de la volonté des autorités françaises d’adapter le Code de la route aux défis contemporains. En mettant l’accent sur la sécurité, la formation des conducteurs et la cohabitation harmonieuse entre les différents usagers de la route.

D’ailleurs, au volant, chaque conducteur se voit tenu de respecter le Code de la route. Bien que ces règles se voient généralement connues, certains continuent de commettre des infractions.

Celles-ci se voient classées en cinq catégories : de la 1ʳᵉ classe, pour des infractions mineures comme le non-respect des règles de stationnement, à la 5ᵉ classe, qui concerne des délits graves comme les excès de vitesse supérieurs à 50 km/h.

Des infractions au Code de la route qui peuvent vous coûter cher

Les amendes associées varient de 38 euros (1ʳᵉ classe) à 1 500 euros. Et, elles peuvent atteindre 3 000 euros en cas de récidive pour une infraction de 5ᵉ classe.

Certaines contraventions se disent donc également assorties d’amendes forfaitaires. Cependant, il existe des infractions moins connues des conducteurs, mais qui peuvent entraîner des sanctions lourdes.

Comme le rapporte Auto Plus, l’une d’entre elles concerne la non-désignation du conducteur. Introduite récemment dans le Code de la route, cette obligation impose au titulaire d’un véhicule flashé par radar automatique de désigner le conducteur qui a fait l’infraction.

En cas de non-désignation, une amende se voit appliquée : 750 euros pour un particulier et jusqu’à 3 750 euros pour une entreprise. D’autres interdictions peuvent surprendre les automobilistes, comme celle de laver sa voiture sur la voie publique.

Pour des raisons environnementales, nettoyer son véhicule devant chez soi se dit interdit, sous peine d’une amende de 450 euros. Et l’addition grimpe si des produits toxiques se disent utilisés, par exemple pour une vidange.

Jusqu’à 75 000 euros d’amende et deux ans de prison se voient donc prévus pour ces actes, selon Auto Plus. Autre nouveauté, les voies réservées au covoiturage.

Depuis peu, des radars spécialisés détectent automatiquement le nombre d’occupants dans un véhicule. Un conducteur circulant seul sur ces voies risque une amende forfaitaire de 135 euros.