
Le Code de la route est strict. Dans quelques années, les seniors devront arrêter de conduire à partir d'un certain âge...
En 2025, plusieurs modifications notables ont été apportées au code de la route français afin de renforcer la sécurité routière et d’adapter la réglementation aux évolutions des mobilités. Concernant les seniors, là encore, les règles changent.
Code de la route : voici les changements sur l’année 2025
À compter du 1ᵉʳ janvier 2025, la vitesse maximale autorisée dans les centres-villes a été uniformément fixée à 30 km/h. Cette mesure vise à réduire le nombre d’accidents et à améliorer la cohabitation entre les différents usagers de la route.
Depuis le 11 janvier 2025, la circulation en inter-files se voit autorisée pour les conducteurs de deux et trois-roues motorisés. Cette pratique, courante, mais jusque-là tolérée, est désormais encadrée par la loi.
Les conducteurs doivent respecter des conditions strictes, notamment en termes de vitesse et de comportement. Sous peine de sanctions.
Les poids lourds doivent à présent se voir équipés de dispositifs anti-dérives. Tels que des systèmes d’alerte de franchissement de ligne et des caméras surveillant les angles morts.
Ces équipements visent donc à améliorer la sécurité autour des véhicules lourds et à prévenir les accidents. Les transporteurs ont un délai de six mois à compter de l’entrée en vigueur de la loi pour se conformer à cette nouvelle exigence du code de la route.
Face à l’essor des trottinettes électriques, une réglementation spécifique a été mise en place. Les conducteurs doivent être âgés d’au moins 16 ans et porter des équipements de sécurité tels que le casque, un gilet réfléchissant et des feux avant et arrière.
Des nouveautés à prendre en compte
La circulation se veut ainsi interdite sur les trottoirs et autorisée sur les pistes cyclables ou la chaussée. Avec une limitation de vitesse à 25 km/h.
L’examen pratique du permis de conduire a fait l’objet d’une modernisation pour intégrer l’utilisation des aides à la conduite. Ce qui reflète l’évolution technologique des véhicules.
Les candidats doivent donc démontrer leur capacité à utiliser ces systèmes de manière sécurisée. La période probatoire pour les jeunes conducteurs peut se voir réduite de trois à deux ans s’ils suivent une formation complémentaire post-permis.
Cette formation inclut des modules de perfectionnement à la conduite et de sensibilisation aux risques. Cela vise donc à renforcer leur sécurité sur la route.
Alors que 64 % des personnes de 65 ans et plus possèdent encore un véhicule en France, la situation des seniors est préoccupante. La conduite reste un symbole d’indépendance, mais avec l’âge, les réflexes diminuent, la vision baisse.
Et les troubles cognitifs peuvent altérer la prise de décision. Pourtant, aucune limite d’âge officielle n’existe pour conduire, mais, quels sont les signes à surveiller et quelles solutions permettent de rouler en toute sécurité ?
Code de la route : les seniors privés de conduite ?
Contrairement à certains pays qui imposent des examens médicaux réguliers aux conducteurs âgés, la France ne prévoit aucune obligation de contrôle après un certain âge. Mais, un projet de loi a visé à instaurer des visites médicales obligatoires.
Cela concerne donc les seniors au volant, une loi déposée en juillet 2023, mais rejetée. Pourtant, les statistiques interpellent : les plus de 75 ans représentent 15,2 % des décès sur la route, un chiffre inférieur aux 18-24 ans, mais préoccupant.
Et ce, en raison de leur fragilité accrue en cas d’accident. Les signes d’alerte à ne pas ignorer sont l’âge, car lui seul ne suffit pas à déterminer si une personne est encore apte à conduire, mais certains signes doivent alerter.
Les pertes de mémoire, manque d’attention pouvant affecter la conduite se voient aussi pris en compte. Il en est de même pour la difficulté dans des situations complexes.
A savoir les intersections, ronds-points, circulation dense. Les rayures inexpliquées, heurts fréquents avec des obstacles doivent aussi alerter.
Des évaluations médicales et des stages de mise à niveau se disent donc recommandés par plusieurs experts. Dont l’École de médecine de Washington à Saint-Louis, pour garantir la sécurité des conducteurs âgés et des autres usagers de la route.
L’arrêt de la conduite se voit donc souvent perçu comme une perte d’autonomie. Pour éviter une transition brutale, plusieurs solutions existent comme des Stages de mise à niveau, etc.