Le temps du cinéma argentique et de sa bobine 35mm est de plus en loin, remplacé aujourd’hui par le numérique, qui a l’avantage d’être moins coûteux, de ne pas s’altérer avec le temps, et de projeter des formats modernes comme la 3D. Mais comment sont livrés les films dans les cinémas numériques ? La réponse nous a été donnée par le réalisateur Christopher Presswell à l’occasion de son film Candlestick. Voici toutes les étapes une fois la film arrivé au cinéma.
Le film arrive dans un flight case Peli 1300, lequel contient le « Digital Cinema Package » (DCP), ensemble des fichiers informatiques destinés à être lus dans la cabine de projection. En d’autres termes, Le DCP est l’équivalent en cinéma numérique des bobines de film argentique 35 mm.
Sur le flight case se trouvent tous les détails au sujet des disques durs contenus à l’intérieur. Il n’y a pas de règles précises sur ce qu’il faut y inscrire, mais le plus souvent y figurent le format sonore, la durée du film… Ainsi que les contacts à appeler en cas de problèmes techniques.
À l’intérieur se trouve un boitier CRU avec un disque dur de 500 Gb qui peut se séparer en deux parties.
Selon les équipements du cinéma, le boitier à droite peut s’emboîter directement dans le serveur pour le transfert des fichiers. Si le cinéma n’est pas équipé de cette technologie, le disque dur externe de gauche peut être branché via USB ou SATA.
On retrouve également les câbles nécessaires pour les branchements. Les cinémas sont normalement équipés, mais ils sont livrés avec le film en cas de problème technique.
Enfin, voici les contenus du DCP vu sur un Mac après transfert.