Alors que le compteur Linky fait débat, Enedis sort l'artillerie lourde en proposant Pinky, son petit frère. On vous en dit plus !
En France, les Français sont massivement équipés du compteur Linky. Souvent décrié, ce dernier est désormais obligatoire, tout comme Pinky, son petit frère, qui va venir s’installer dans tous les foyers.
Les compteurs Linky font débat
Tous les foyers équipés d’un compteur électrique possèdent un compteur Linky. Cela est donc désormais la norme, que cela plaise ou non.
En France, ces derniers se veulent déployés depuis 2015. Et c’est Enedis qui est le propriétaire. En effet, la société est donc en charge de la gestion du réseau de distribution d’électricité.
Ce compteur Linky est donc venu remplacer de manière progressive les anciens électromécaniques ou électroniques. D’ailleurs, ces derniers se veulent dotés de fonctionnalités avancées.
Cependant, depuis leur mise en circulation, de nombreux Français ne sont pas satisfaits de ce service. En effet, nombreux sont ceux qui ont donné leur avis sur l’arrivée de ce dispositif.
En effet, certains Français ont donc constaté des augmentations de leur facture d’électricité après l’installation du fameux boîtier. Mais, en réalité, il n’en est rien.
Depuis plusieurs années, le compteur Linky est fortement décrié par les consommateurs et 10% des ménages sur le territoire français n’en veulent pas. Pourtant, les études démontrent qu’il est sans danger et qu’il permet de faire des économies.
Qui est Pinky, le petit dernier du groupe Enedis ?
Depuis plusieurs jours, le compteur Pinky a fait son arrivée. Vous ne le connaissez sûrement pas et pourtant, ce dernier est sur le point de révolutionner le monde des compteurs électriques.
L’histoire de ce dernier a débuté en 2018 dans le Lab du groupe. D’après le média Presse Citron, le nouveau compteur Linky se verra déployé dès cette année, avec plus de 5 000 modèles installés d’ici à la fin 2023.
Il se verra ainsi installé dans certains postes de transformation de moyenne et basse tension du gestionnaire d’énergie. L’objectif de ce dernier est donc de soutenir la transition énergétique des collectivités.
En revanche, ce dernier ne vient pas remplacer votre compteur Linky. En effet, le boîtier rose ne se veut pas destiné aux logements particuliers, mais aux immeubles et collectivités.
« Pour les gestionnaires d’immeubles, Pinky servira à améliorer leur efficacité énergétique en analyser ce qui cause les plus grosses consommations ou en détectant des anomalies et en envoyant un ordre correctif à un actionneur, par exemple de couper un équipement laissé inutilement allumé », a ainsi expliqué Yves Barlier, directeur Planification Etudes Projets Smart grids d’Enedis.
Un nouveau boîtier semblable aux compteurs Linky
« On va avoir besoin de l’IoT et de la donnée pour faire face à l’enjeu de la transition énergétique et Pinky en est l’un des outils indispensables car plus l’on veut se focaliser sur l’énergie locale, plus la production est variable », a précisé le directeur d’Enedis au média Journal du Net.
Comme le compteur Linky, Pinky se définit comme un outil connecté offrant des avantages comparables, mais à plus grande échelle. Les avantages du compteur Pinky sont nombreux.
À l’instar de son prédécesseur, Pinky permet donc d’apporter plus d’informations en temps réel, mais à l’échelle locale. Comme un quartier ou un immeuble.
Pinky permet donc également d’indiquer aux équipes d’Enedis les transits d’énergie dans le réseau, de coordonner le déploiement des bornes de recharge (IRVE) ou encore de savoir si un quartier injecte ou tire de l’énergie en live.
Le compteur Pinky mesure en temps réel les tensions, intensités, puissances actives et réactives, la température ambiante et même la charge transformateur. Un déploiement plus massif se veut prévu en 2024.