Très attendu car polémique, présent dans toutes les salles de cinéma (seulement en bande annonce), Welcome To New York d’Abel Ferrara nous replonge dans l’affaire DSK, dans la suite du Sofitel, avec le premier rôle incarné par Gérard Depardieu, le tout en VOD !
Le nanard de l’année ?
Pour vous, on s’est sacrifiés et on a perdu plus de deux heures (la durée du film plus la rédaction de cet article). Evidemment, tout en respectant le film et en vous racontant ce que vous savez déjà…
Une critique sans spoilers (message diffusé avant le film)
Les chiffres clés de ce film dans l’infographie ci dessous :
La première réplique féminine dans le film
Qu’est ce que l’on peut vous proposer, une pipe à l’américaine ?
Tout commence avec une scène dans le bureau où DSK prépare son retour en France. Dès les premières minutes, on y voit un Depardieu qui a vraiment envie de jouer le « gros porc » décevant les filles de son harem.
Dès le depart de son ami, qui n’a pas voulu tester la marchandise, DSK n’attend pas pour mettre la main à la pâte. Tout au long du film, on le verra toujours avoir des relations sexuelles, sans jamais travailler une seconde !
Sans attendre plus longtemps, Depardieu qui joue M. Devereaux et non M. K., se rend à l’hôtel Carlton :
La suite dans la prochaine page :
Le personnage joué par notre Gégé National passe son temps à regarder les fesses :
Dans les ascenseurs :
Il rejoint ses amis qui lui ont prévu une soirée (avec des filles, forcément)
Et cela ne manque pas, dès 11 minutes dans le film, on commence à boire un cocktail à base de viagra.
Et il reçoit sa première fellation (plutôt violente) avec des cris d’ours très peu crédible…
Après voir massé les seins avec violence et frappé plus de 15 fesses sur des filles, il se relève encore pour les deux lesbiennes qui arrivent :
La suite dans la prochaine page :
Après une nuit agitée où il a prit parfois quelques minutes pour son affaire, il se lève et là, il tombe sur la femme de ménage Nafissatou Diallo.
Il fait à nouveau son affaire, puis sort voir sa fille et son copain dans un restaurant. Ce dernier va vivre un véritable interrogatoire sexuel :
Tu aimes le sexe ? Est ce que tu baises ma fille ? Tu aimes ca ?
Alors quand le jeune homme choisi la bouillabaisse, Mr Devereaux lui dira que ce plat est comme une partouze, avant de filer prendre son avion pour rentrer en France.
Pendant ce temps à l’hôtel, on retrouve la femme de ménage qui va témoigner auprès de la police. (on remarquera que certains plans repris sont célèbres)
Et paf sur le derrière de l’hôtesse :
La suite dans la prochaine page :
La police avait prévu un comité d’accueil à Devereaux. A 43 minutes du début du film, les premières menottes.
Il se retrouve en prison, tout nu. Forcément, à ce moment là, on a mis nos mains sur nos yeux !
Ligne de défense qu’il tient à sa femme :
– J’ai pas baisé la femme de ménage mais ils m’ont baisé.
– Je me suis juste branlé contre sa bouche.
Fin ! Alors ce film Gégé ?
Il oubliera souvent les noms des gens, il demandera aux filles plusieurs fois leurs prénoms…
Nous, de notre côté, nous oublierons rapidement ce film qui commence réellement comme un mauvais film érotique. Un film qui fait un amalgame bizarre :
Notamment avec le rapport avec Anne Sinclair. Les premiers propos de son entourage pendant un repas qui la remercie de tout l’argent qu’elle donne à l’Etat d’Israel via sa fondation… On ne comprend pas trop le rapport avec le reste du film. Surement une attaque gratuite, pour enfler une nouvelle polémique.
La même chose avec une réplique de DSK à sa femme après avoir payé pour le sortir de là , quand il parle de son père :
Ton père, sa tombe était couverte de fleurs, mais ça n’empêchait pas la puanteur.
On comprend dans ce film que c’est Anne Sinclair qui l’aurait poussé à devenir président alors que c’est un homme qui « n’en à rien à foutre ». Comme Gérard le dit si bien à la fin :
L’argent aurait résolu le problème.
On espère vous avoir épargné de perdre u peu d’argent dans ce film-VOD ridicule.
Le mot de la fin Gégé ?