Un quartier populaire est le dernier endroit où on s’attendrait à trouver une ballerine. Mais une danseuse étoile s’est inspirée de ses origines modestes et de sa carrière pour faire découvrir le ballet. Cela afin d’inspirer les gens des issus de communautés pauvres.
À la poursuite d’un rêve
L’art inspire, édifie et unit. C’est avec ce mantra que l’ancienne danseuse de ballet professionnelle Aesha Ash a grandi dans un centre-ville appauvri. Ce qui ne l’a pas empêché de réaliser ses rêves.
Jeune fille de Rochester (New York), Aesha a toujours rêvé de devenir ballerine. À l’âge de 13 ans, elle a été acceptée à la School of American Ballet et a rejoint le New York City Ballet à l’âge de 18 ans. Aesha ne joue plus maintenant, ayant pris sa retraite en 2008.
Mais elle veut maintenant utiliser son expérience et sa carrière pour aider d’autres filles afro-américaines à réaliser leurs rêves. De là est né son projet « Swan Dreams » qui vise à promouvoir l’art du ballet dans des quartiers défavorisés.
La danse classique comme moyen de communiquer
Le projet « Swan dreams » cherche à changer les stéréotypes et les idées fausses sur les femmes noires. Cette ancienne ballerine prend alors des photos d’elle-même dans un tutu ou une tenue de ballet dans le quartier de Rochester. Elle les affiche ensuite dans des panneaux publicitaires.
Cependant l’idée de poster des images d’elle dans les arrêts de bus et les panneaux publicitaires était beaucoup trop chère. Aesha Ash fondateur du projet Swan Dreams a plutôt pris la rue et s’est présentée aux résidents. Rendant les photos plus inspirantes encore.
À travers ces photos, cette ancienne ballerine veut donc remplacer les clichés stéréotypés des filles afro-américaines. Cela avec des images qui montrent les femmes de couleur sous un jour différent. Une manière de faire comprendre aux jeunes de quartiers pauvres qu’ils ne sont pas limités par leur environnement. Leur seule limite est surtout leur rêve.
Tous les bénéfices obtenus par son projet sont reversés à d’autres organisations .Ils font également la promotion du ballet dans des régions ethniquement diverses. Mais avec ces photos la danseuse montre au monde que la beauté n’est réservée à aucune race ou origine socio-économique particulière.