Vous êtes un fan de la saga créée par Akira Toriyama et vous pensez absolument tout connaître sur celle-ci ?
Alors voici 10 anecdotes particulièrement croustillantes au sujet de Dragon Ball Z à découvrir ou à redécouvrir pour les plus pointus d’entre vous.
Goku a tué seulement deux méchants dans tout DBZ
Si la quasi-totalité des intrigues de DBZ se résument à attendre Goku jusqu’à ce qu’il soit prêt à botter les fesses du grand méchant, cela ne signifie pas pour autant qu’il est un héros sanguinaire.
Il demande par exemple à Krilin de ne pas achever Végéta, et laisse Freezer agoniser sur Namek en lui offrant un peu d’énergie pour qu’il puisse échapper à la destruction de la planète.
En réalité, il faut attendre l’arc Majin Buu pour assister à la mort de deux méchants. Le premier étant Yakon, créature de Babidi se nourrissant de l’énergie de ses adversaires. Et le second est Kid Buu, après s’être mangé un bon Genkidama des familles.
Vous en savez probablement plus sur DBZ que Toriyama lui-même
Akira Toriyama ne se rappelait plus que la forme SSJ 2 existait. Pour lui, l’actuel SSJ3 (avec les cheveux longs, les éclairs et la disparition des sourcils) était le stade 2.
Il avait aussi complètement oublié l’existence du personnage de Lunch, qui changeait de personnalité chaque fois qu’elle éternuait. Celle-ci était devenue une une membre plus ou moins fidèle de la bande à Goku dans Dragon Ball.
Lorsqu’il a dessiné les personnages pour le film Battle of Gods, le maître avait aussi oublié que les cheveux de C-18 était d’un blond platine et leur a donné une teinte violette que n’aurait pas renié… Bulma.
La qualité des épisodes TV variait énormément selon l’animateur
La polémique a enflé autour de Dragon Ball Super après l’apparition sur la toile d’arrêts sur images assez immondes. Mais la qualité extrêmement variable des épisodes TV était aussi un problème récurrent pour DBZ.
Ces variations s’expliquent principalement par les contraintes budgétaires et les timings serrés que les équipes devaient tenir. Et comme le turn-over des animateurs était incessant, on retrouvait des disparités choquantes sur le plan visuel d’un épisode à l’autre.
Des différences notables entre le manga et l’anime
Lorsque vous passez du format papier au format TV, les changements sont inévitables, même si Dragon Ball reste un cas particulier. Les équipes de la Toei avaient en effet l’habitude de proposer des épisodes rallongés à l’extrême et du contenu inédit.
On retrouvait ainsi des épisodes « fillers » dans lesquels le commandant Ginue et Bulma échangeaient leurs corps, ou Goku et Piccolo passaient leur permis de conduire.
Certaines scènes jugées trop violentes avaient quant à elles étaient purement zappées (la mort de Yamcha des mains du Dr Géro).
D’autres changements plus subtils existaient aussi question design des persos : les mains de Piccolo comptaient chacune 4 doigts dans le manga et 5 dans l’anime, et Cell et Majin Buu s’étaient eux-aussi vus dotés de doigts supplémentaires.
La quasi-totalité des noms de personnages s’inspire de l’existant
Vous le saviez probablement, mais la majeure partie des noms de personnages dans DBZ sont des jeux de mots. Les saiyans ont par exemple tous des noms de légumes (Carotte pour Goku, Radis pour Raditz…), les autres combattants Z des noms d’aliments, et les méchants des noms d’objets.
La tradition a été respectée pour Dragon Ball Super, avec Whis pour le whisky, Beerus pour la bière, et Champa… pour le champagne évidemment !
Le gouvernement japonais a financé un film DBZ
Si DBZ est une franchise incontournable en occident, elle représente un véritable institution au Japon. Il n’est donc pas étonnant que le gouvernement ait mis la main à la poche pour financer le film Battle of Gods.
Pour vous donner une idée, il faut tout de même savoir qu’un film comme la Résurrection de Freezer a coûté près de 5 millions de dollars à produire, et le financement consenti par le gouvernement japonais en représentait seulement 600.000.
La doubleuse japonaise de Goku a près de 80 ans
Au Japon, c’est la même personne qui double Goku depuis les débuts. C’est Masako Nozawa qui prête sa voix à notre héros depuis plus de 30 ans, et comme les doubleurs français, elle se donne à fond.
Si la voix de Nozawa est indissociable du personnage au pays du soleil levant, un autre doubleur encore plus âgé travaille aussi sur la saga depuis de très nombreuses années.
Joji Yanami a presque 85 ans, et il est le narrateur officiel de l’anime depuis son lancement durant les années 80. Il continue à prêter sa voix au personnage de Maître Kaio dans les nouveaux épisodes de Dragon Ball Super.
Le jeu Dragon Power sorti sur NES en 88 était une version officieuse
Si le jeu Dragon Ball : Le Secret du Dragon était un incontournable de la Nintendo NES en Europe et au Japon, certains modifications avaient du être consenties par Nintendo pour que le jeu fonctionne aux États-Unis.
La version américaine intitulée Dragon Power, a supprimé plusieurs références au manga en raison de sa popularité extrêmement relative à l’époque. Nintendo America a americanisé le jeu et procédé à un relooking du sprite du personnage principal et a aussi changé le nom des techniques emblématiques et les musiques.
Découvrez aussi Hyper DBZ, un jeu fan-made en 2D téléchargeable gratuitement.
La forme SSJ a été inventée pour gagner du temps
La transformation en Super Saiyan est une composante incontournable de DBZ. Extrêmement stylisée, elle est rapidement entrée dans l’imaginaire collectif.
Mais Akira Toriyama a révélé lors d’un interview qu’il y avait eu recours uniquement pour des raisons pratiques. Le maître pensait en effet que son assistant gagnerait du temps en n’ayant plus à combler entièrement la chevelure de Goku avec de l’encre noire.
A cette époque, les logiciels comme Photoshop et Illustrator n’existaient pas, et il est bien difficile d’imaginer à quoi auraient pu ressembler les super saiyans grâce à ces puissants outils de création numérique.
Les films live-action coréens et taïwanais n’ont jamais été approuvés par Toriyama
Grâce à Internet, on a pu voir l’émergence de films fan-made dédiés à la saga culte, mais ce phénomène ne date pas de l’ère numérique. En réalité, il faut même remonter au début des années 90 pour découvrir ses premiers représentants.
Il s’agissait de deux productions coréennes et taïwanaises en prises de vue réelles complètement nanardesques. Celles-ci s’attachaient à retranscrire la jeunesse de Goku et les évènements marquants jalonnant son parcours initiatique.
Qui dit faible budget et larges libertés scénaristiques dit forcément nanard…
Pour aller plus loin, découvrez aussi l’évolution des persos de Dragon Ball.