Très mauvaise nouvelle ! Le RSA va faire face à une suppression définitive. Suite à la décision du gouvernement, le peuple exprime sa colère
À partir du 1er janvier 2024, le RSA pourrait bien disparaitre à tout jamais dans un pays d’Europe. De quoi attiser la colère des habitants qui continuent de se mobiliser dans les rues.
Le peuple en colère
À partir du 1er janvier 2024, il n’y aura plus le RSA pour les Italiens… Eh oui ! 169 000 personnes ont donc reçu un message très explicite qui les informe qu’ils ne recevront pas le RSA. Les voilà en colère car ils n’ont pas eu plus de précision. Voilà qui les turlupine davantage car cette aide n’était pas négligeable.
On vous parle alors d’un montant de 581 euros par mois, comme le RSA français. Seules les personnes qui touchaient moins de 9 360 euros de revenus par an pouvaient y prétendre.
Une très mauvaise nouvelle pour le peuple qui considère cette décision comme «une guerre contre les pauvres». Depuis le lundi 31 juillet, il y a plusieurs manifestations en Italie. Et pour cause ! De plus en plus de bénéficiaires voient le montant du RSA diminuer, jusqu’à sa disparition totale en 2024.
Lorsque les italiens ont reçu ces messages, ils ont donc crié au scandale. Vous avez pu constater des manifestations dans les grandes villes, comme Naples. Pour rappel, le RSA y a déjà été retiré à 21 500 foyers.
Alors dans la rue, les italiens manifestent comme bon leur semble. Certains crient leur colère dans la rue. D’autres font un sit-in. Il s’agit alors d’un mouvement qui consiste à s’assoir devant les bureaux de l’organisme de Sécurité sociale.
Sachez que c’est Giorgia Meloni qui avait évoqué ce projet de suppression du RSA. Durant sa campagne électorale, elle avait donc évoqué l’abolition de ce dispositif mis en place par le Mouvement cinq étoiles en 2019.
Mais après son élection en septembre 2022, elle a eu très peur de voir une révolte sociale compte tenu de l’inflation. On vous parle alors de 8,1 % en 2022.
RSA : une suppression qui fait mal !
Et ce n’est pas tout ! Car la cheffe du gouvernement a aussi invoqué un coût trop important pour les finances publiques. Pour elle, le RSA n’a pas réussi à aider financièrement les citoyens durant leur recherche d’emploi « mais se révèle être un véritable «cadeau» à ceux qui n’ont pas envie de travailler. Soit le «symbole de l’assistanat» déclare nos confrères de Librération.
L’ancien président du Conseil Giuseppe Conte est aussi en colère. Il parle ainsi est d’un «désastre social, qui doit s’attendre à un automne chaud». Lucia Annunziata, est en plein doute.
Elle mentionne la part de Meloni. « Si l’on regarde les chiffres, parmi les 1 985 000 bénéficiaires du revenu de citoyenneté, 1 445 000 se trouvent dans le Sud et les îles. C’est pourquoi je n’ai que peu de doutes ».
Une chose est sûre, la suppression du RSA effraie les français au plus haut point. On peut donc lire sur Twitter «L’extrême droite dans ses œuvres. Le gouvernement italien supprime aujourd’hui l’équivalent du RSA, dispositif social qui a tiré de la pauvreté un million d’Italiens selon l’Institut de statistiques du pays. Ouvrez les yeux !»
En France, au lieu de supprimer le RSA, Gabriel Attal a pris la décision de surveiller les fraudes de plus près. »Pour toucher le minimum vieillesse. Ou les allocations familiales, il faut donc passer six mois en France, pour toucher les APL, il faut passer huit mois en France, pour toucher le RSA, il faut passer neuf mois en France« .