Déclaration de revenus: les nouveaux seuils de déduction des pensions alimentaires

La déclaration de revenus est un exercice qui se vérifie et s'envoie une fois par an. Voici les seuils de déduction des pensions alimentaires.

En France, la déclaration des revenus est une obligation annuelle permettant à l’administration fiscale de calculer l’impôt dû par chaque contribuable. Cette année, voici les nouveaux seuils de déduction des pensions alimentaires.

Déclaration de revenus : un exercice à renouveler

La déclaration de revenus concerne l’ensemble des personnes résidant fiscalement en France et percevant des revenus. Qu’ils proviennent d’un salaire, d’une pension, de revenus fonciers ou encore de placements financiers.

Chaque année, la campagne de déclaration s’ouvre généralement au printemps, entre avril et juin. Depuis 2019, la déclaration se veut automatisée pour certains foyers grâce à la déclaration préremplie.

Ceux dont la situation fiscale a peu évolué n’ont parfois plus besoin d’intervenir. Sauf pour signaler des changements (mariage, naissance, nouvel emploi, etc.).

La déclaration s’effectue en ligne sur le site des impôts.gouv.fr. Sauf pour les personnes ne disposant pas d’un accès internet, qui peuvent toujours utiliser le formulaire papier.

Mais alors, quels revenus faut-il déclarer ? La déclaration doit inclure tous les revenus perçus au cours de l’année fiscale précédente comme les salaires et traitements.

Et ce, y compris les indemnités chômage et les pensions de retraite. Les revenus fonciers comme les loyers perçus d’un bien immobilier loué doivent être déclarés.

De nombreux montants à déclarer

Concernant les bénéfices professionnels, pour les indépendants et les professions libérales, il faut tout déclarer. Même son de cloche pour les revenus financiers, à savoir les intérêts, dividendes et plus-values mobilières.

Les gains exceptionnels comme les primes ou indemnités spécifiques doivent se voir déclarées. Mais alors, qu’en est-il des déductions et réductions d’impôt ?

Le système fiscal français prévoit plusieurs avantages fiscaux sous forme de réductions et crédits d’impôt. Les frais réels ou l’abattement de 10 % pour frais professionnels.

Mais aussi les dons aux associations (réduction de 66 % ou 75 % selon les cas). Les frais de garde d’enfants et les dépenses pour services à domicile.

Les investissements dans certains dispositifs (Pinel, Malraux, etc.). Une fois la déclaration validée, l’administration fiscale calcule le montant définitif de l’impôt.

Un avis d’imposition se voit ainsi envoyé durant l’été. Il indique donc le solde à payer ou le remboursement éventuel si l’impôt prélevé à la source a fait l’objet d’une surestimation.

Toute erreur ou oubli peut se voir rectifié via le service de correction en ligne jusqu’à la fin de l’année. En cas d’oubli volontaire ou de fausse déclaration, des pénalités et des redressements fiscaux peuvent ainsi se voir appliqués.

Si vous versez une pension alimentaire à l’un de vos enfants ou à des ascendants, vous avez la possibilité de déduire cette somme de votre revenu global lors de la déclaration de vos revenus. Sous certaines conditions et dans la limite de certains plafonds.

Déclaration de revenus : ce qui change pour les pensions alimentaires

Le fisc précise sur son site Impots.gouv.fr que vous pouvez déduire les pensions alimentaires versées aux personnes à charge. Telles que les enfants majeurs ou les parents, à condition qu’elles ne soient pas déjà prises en compte dans votre foyer fiscal.

Si vous versez une pension alimentaire à votre enfant majeur, certaines conditions doivent être remplies pour bénéficier de la déduction. Si votre enfant vit avec vous, il doit notamment ne pas se voir rattaché à votre foyer fiscal pour l’impôt sur le revenu.

Il doit également être soit étudiant, soit en recherche d’emploi, et avoir des revenus insuffisants. Dans ce cas, vous pouvez déduire une somme forfaitaire de 4 039 € par enfant, couvrant son logement et sa nourriture, sans avoir à fournir de justificatifs.

Si vous prenez en charge les frais de scolarité ou de santé de votre enfant, vous pouvez déduire ces dépenses pour leur montant réel, à condition de présenter les justificatifs. Le plafond de cette déduction se voit fixé à 6 694 € par enfant.

Si votre enfant vit partiellement chez vous, le montant de la déduction se verra calculé proportionnellement au nombre de mois où il a résidé à votre domicile. Chaque mois entamé étant comptabilisé en entier, précise donc le site Impots.gouv.fr.

Si votre enfant ne vit pas avec vous, vous pouvez donc déduire tous les frais engagés pour sa scolarité, sa nourriture, ses soins ou son loyer, dans la limite de 6 694 €. Il est essentiel de conserver tous les justificatifs des dépenses pour bénéficier de cette déduction.

En ce qui concerne les pensions versées à vos ascendants (parents, grands-parents, etc.) dans le besoin, vous pouvez déduire le montant total. Sous réserve de pouvoir justifier vos versements et de prouver la réalité des dépenses engagées.