DJ Mehdi s’est fait remixé par Thomas Bangalter (Daft Punk), Surkin, tout ca sur l’EP qui est sorti sur le Label Because.
Pour écouter les extraits des remixes, cliquez par ici. Je rajouterai les extraits ici pour une écoute totale.
Voici le dernier clip de DJ Mehdi : >I am Somebody.
Un clip très sympa, avec une rencontre de deux hommes… Je ne vous en dis pas plus.
Découvrez la biographie de cet artiste sur Tuxboard. Voir le clip Signature
Dj Mehdi – Signature (Thomas Bangalter edit)
« Je n’ai jamais vraiment choisi d’être musicien, et près de 15 ans après avoir commencé, je n’ai jamais cessé de faire de la musique…
J’ai vraiment de la chance. Des gens plus talentueux n’ont pas la même étoile que moi…je fais partie des Lucky people. Je le sais »
DJ Mehdi, né en 77, plonge dans le rap durant l’été 87. Aussitôt, à l’aide de ses vinyls, il commence à mixer et, en 92, il intègre le groupe Ideal J.
Ce dernier sort un premier album auto-produit en 96, Original MCs, puis un second, Le combat continue, en 98. Grâce à ces deux disques, Ideal J s’affirme vite comme une des valeurs sûres du mouvement hip-hop.
En parallèle, DJ Mehdi produit des morceaux d’artistes confirmés, tels que Assassin ou MC Solaar, et les deux albums du 113, Ni barreaux ni barrières ni frontières et Les princes de la ville, disque qui, huit mois après sa sortie, se voit certifié platine et récompensé par deux victoires de la musique. Entre temps, DJ Mehdi fonde, en 97, le label Espionnage qui publie, durant l’année 2000, le maxi single Espion le EP, sur lequel on retrouve des artistes tels que Karlito, le 113 ou Rohff. En 2002, DJ Mehdi sort son premier album, Espion, qui, tout en respectant les codes élémentaires du rap, s’imprègne de divers styles musicaux comme le reggae, le jazz ou le rock.
Trois ans plus tard, en avril 2005, il sor t son deuxième opus Des Friandises pour ta bouche, un projet réalisé en collaboration avec le réalisateur Romain Gavras.
En avril 2006, il sort son troisième album « LUCKY BOY » sur Ed Banger records et confirme son sens aigu du « funk » au sens le plus pur.
S’il fallait définir « LUCKY BOY » en quelques instants de vie de Mehdi, on vous dirait juste de fermer les yeux un instant, d’envoyer les 34 minutes et 3 secondes et d’entendre un nouvel épisode de son parcours, la suite de son journal intime, inspiré par l’amour avec un grand A, la complicité de ses amis, ses heures de plus en plus nombreuses derrière les platines, sa vision et l’appréhension du dancefloor, ses productions incessantes de rap pour son collectif de fidèles, ses heures de studio et de production électro avec des Zdar, Boombass, Feadz, ou les Justice, ses heures d’écoute à jamais programmées de Dylan, Jay-Z, Kanye West, Stevie Wonder, Jimi Hendrix, John Lennon ou Prince, la collection des dvds de Jerry Steinfield et tous les livres de musique qui peuvent lui tomber sous la main.
S’il fallait définir « LUCKY BOY » en quelques images et en musique, il vous faudrait danser ! Se plonger dans la moiteur d’un club de Harlem en 1984, ou l’esplanade du centre commercial de Châtelet- les Halles en 2006, dans un extrait de Wild Style ou de Breakin’, bref, se laisser tenter par le défi lancé par une bande de breakers en jean Lee, et Supreme Adidas, un ghettoblaster aux pieds, le même que celui de la pochette de «Duck Rock » de Malcolm McLaren.
Mehdi n’a pas de message ou d’histoire d’album à raconter. Il souhaite juste que LUCKY BOY porte bien son nom. Donner une envie immédiate d’arracher des trèfles à 4 feuilles, de se les coincer dans les cheveux et de danser sans répit en gueulant plus fort que Grandmaster Flash « I am Somebody ».
Source : Because.tv | McM