On se demande souvent s’il est indispensable de respecter rigoureusement la date de limite de consommation d’un produit alimentaire (périmé). On vous explique ce que vous pouvez manger ou non avec les différentes DLC .
En effet, être obligé de jeter des aliments car ils sont périmés peut se révéler un véritable crève-cœur. Il est donc important de faire la différence entre la date limite de consommation (DLC) et la date de durabilité minimale (DDM).
La date limite de consommation (DLC)
La date limite de consommation (DLC) affiche toujours la mention « Avant le… ». Il s’agit de la date butoir pour consommer un aliment, avec toutefois quelques délais acceptables pour certains produits. Elle concerne les aliments frais pré-emballés et riches en eau, qui favorisent le développement de bactéries indésirables lorsqu’ils se dégradent. Dans les grandes surfaces, à l’approche de la date limite de consommation, les aliments sont généralement proposés en promotion.
Les produits concernés sont :
- les viandes, les poissons frais emballés et les volailles
- les jus de fruits frais
- les produits laitiers : yaourts, fromages blancs, laits fermentés, crèmes desserts lactés frais (avec un délai maximal de 7 jours après la DLC)
- les charcuteries sous vide (48 heures maximum après la DLC)
La date de durabilité minimale (DDM)
Par contre, lorsque le produit affiche « De préférence avant le.. » ou «De préférence avant fin… », le consommateur ne court aucun risque de contamination par les bactéries. Il s’agit de la date de durabilité minimale (DDM), anciennement appelée date limite d’utilisation optimale (DLUO). Quand la durabilité du produit est inférieure à trois mois, la DDM est suivie d’une date précise. Lorsqu’elle est comprise entre 3 et 18 mois, seuls sont indiqués le mois et l’année. Lorsqu’elle est supérieure à 18 mois, seule l’année est mentionnée.
Les produits concernés sont :
- les produits secs : céréales, pâtes, riz semoule, les biscuits, thé, café
- les produits congelés ou surgelés
- les produits stérilisés : conserves, lait UHT, fromages affinés
- les boissons gazeuses et l’eau minérale
- les produits salés ou fumés : saucisson sec, jambon fumé
- les produits lyophilisés ou déshydratés : thé, café, lait en poudre, soupes en sachet
Ils intéressent plus particulièrement les soldeurs et les associations humanitaires. Il faut noter qu’en cas de DLC, ils encourraient une sanction pénale.
Les œufs, un cas à part
La réglementation prévoit pour les œufs une date de consommation recommandée (DCR) de 28 jours suivant la ponte. On trouve généralement dans les rayons des œufs datant de 21 jours. Toutefois, si la DCR est dépassée, on peut garder ses œufs au réfrigérateur, à condition qu’ils n’aient pas été lavés, et ne soient ni cassés, ni fendus.
Pour être certain que l’œuf est toujours consommable, il suffit de le plonger dans un récipient rempli d’eau froide. S’il reste au fond ou remonte légèrement, il est encore bon. S’il flotte, il est dangereux pour la santé.