Électricité: très bonne nouvelle pour tous les Français au 1ᵉʳ aout

L'électricité est un sujet épineux sur le territoire français. Cependant, une bonne nouvelle pourrait arriver au mois d'août prochain.

L’année 2024 est très compliquée pour les Français. Face à la hausse des prix de l’électricité, plusieurs organismes ont décidé de faire un geste pour le mois d’août.

Le prix de l’électricité depuis le mois de janvier

En 2024, le prix de l’électricité a augmenté à deux reprises, en février et en août. En février 2024, une hausse de 10 % a été mise en place, principalement en raison de la suppression du bouclier tarifaire au début de l’année.

Ce dispositif avait ainsi gelé certaines taxes, dont la TICFE (taxe intérieure de consommation finale sur l’électricité). Elle se veut calculée en fonction de la consommation électrique.

La suppression du bouclier tarifaire a réintroduit cette taxe, ce qui a entraîné une augmentation des prix. Selon la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE), sans le retour de la TICFE, cette hausse n’aurait probablement pas eu lieu.

En effet, les prix du marché de l’électricité étaient en baisse à la même période. Notamment grâce à une augmentation de la production nucléaire.

La présidente de la CRE, Emmanuelle Wargon, a qualifié cette augmentation de « décision politique du gouvernement ». Cela vise, selon elle, à renflouer les caisses de l’État et à rétablir les impôts à leur niveau d’avant-crise.

Pour le mois d’août 2024, une nouvelle hausse de 1 à 2 % est probable. Et ce, en raison d’une augmentation du tarif d’utilisation du réseau électrique.

Des hausses inévitables ?

Malgré le bouclier tarifaire en place de 2021 à 2023, les prix de l’électricité ont continué d’augmenter ces dernières années et cela n’est pas sur le point de s’arrêter.

Pour atténuer l’impact des hausses du prix de l’électricité, plusieurs options sont disponibles. Les ménages ayant opté pour un contrat heures pleines – heures creuses (HP-HC) auprès d’un fournisseur d’énergie peuvent bénéficier de tarifs réduits.

Ces réductions auront lieu pendant les heures creuses, bien que ces tarifs soient plus élevés durant les heures pleines. En général, les plages horaires les moins coûteuses se situent entre 20 h et 8 h. Ainsi qu’entre 12 h et 17 h, soit un total de 19 heures.

Toutefois, en pratique, seules 8 heures d’électricité se disent à tarif réduit souvent de 0 h 07 à 6 h 07. Et de 14 h 04 à 16 h 04. Ces créneaux horaires se disent déterminés arbitrairement et peuvent varier au cours du contrat.

Selon Enedis, environ 60 % des clients ont leurs heures creuses concentrées pendant la nuit. Tandis que pour 40 %, elles se voient réparties entre le jour et la nuit.

Pour tirer pleinement profit de cette formule, il se veut conseillé de reporter au moins 40 % de sa consommation d’électricité sur les créneaux des heures creuses. C’est ce qu’a recommandé Sylvain Le Falher de HelloWatt.

Bonne nouvelle concernant l’électricité en 2024

Les factures d’électricité réservent une bonne surprise. Alors qu’une hausse d’environ 1 % était prévue, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) a annoncé que « les évolutions prévues ne s’appliqueront pas au 1ᵉʳ août 2024 ».

Le régulateur du secteur a ainsi pris acte de « l’intention » du ministre chargé de l’Énergie « de ne pas procéder à la publication » des délibérations. Ce qui modifie le tarif d’utilisation des réseaux publics de distribution d’électricité (TURPE) au Journal officiel.

Le gouvernement dispose maintenant de deux mois « pour demander de nouvelles délibérations sur l’évolution » du TURPE, selon la CRE. Si cette augmentation annuelle avait fait l’objet d’une mise en place le 1ᵉʳ août. La facture aurait grimpé d’environ 1 %, selon la CRE.

Bien que modeste comparée à l’augmentation du « prix repère du gaz » de 11,7 % en juillet, cette hausse aurait pu se voir de trop, dans un contexte politique tendu. Avec les prix de l’énergie atteignant des sommets en 2021-22 en raison de la reprise post-covid.

« Conformément à mon engagement, les prix de l’électricité baisseront de 15 % en février prochain. Je refuse toute augmentation des factures en août. Les consommateurs ont droit à la stabilité et à la visibilité des prix », a déclaré le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire.

En renonçant à appliquer l’évolution tarifaire décidée par la CRE, le gouvernement évite une deuxième hausse après celle de février de presque 10 %. Due à la fin du coûteux bouclier tarifaire sur l’énergie.