Si vous possédez une épargne, faites attention. En effet, dans les prochains mois, l'État pourrait vous prendre de l'argent...
Si l’épargne en France est l’affaire de tous, il se pourrait que l’État aille puiser dans vos comptes en banque. En effet, les comptes bancaires inactifs pourraient se voir taxer.
Constituer une épargne en France
En France, il est facile d’avoir une épargne et de la faire fructifier. En effet, l’épargne joue un rôle essentiel dans l’économie française, car elle contribue à la stabilité financière, mais aussi à la croissance économique.
Les Français épargnent généralement une partie de leurs revenus pour diverses raisons. Cela peut être le cas s’ils souhaitent se constituer une réserve pour faire face aux imprévus, par exemple, mais pas que.
S’ils souhaitent préparer leur retraite, acheter un bien immobilier ou réaliser des projets à long terme, l’épargne peut être une belle solution. Il existe plusieurs épargnes pour les aider.
Parmi eux, on peut citer les comptes d’épargne, les livrets d’épargne, les assurances-vie et les plans d’épargne retraite. Les entreprises françaises peuvent aussi épargner pour investir dans leur croissance future.
Ces dernières ont de la trésorerie et peuvent donc participer des projets d’expansion, ou faire face à des périodes de turbulences économiques. Elles peuvent détenir des réserves de liquidités ou investir dans des actifs financiers.
Le système français semble complexe. Certains produits d’épargne bénéficient d’avantages fiscaux, tandis que d’autres sont soumis à l’impôt sur le revenu ou à d’autres taxes.
Des solutions pour placer de l’argent
En France, l’épargne-retraite est l’un des placements les plus courants. Compte tenu de son système de retraite par répartition, de plus en plus de Français se constituent déjà une épargne pour plus tard.
Le PER, mis en avant par les banques, permet de bénéficier d’avantages fiscaux intéressants. Il faut aussi savoir que l’épargne peut fluctuer en fonction de divers facteurs, notamment les taux d’intérêt, la conjoncture économique.
Les nombreuses incitations fiscales et les habitudes de consommation peuvent influer sur le taux d’épargne. En ces temps d’inflation, les Français ont tendance à souscrire un livret A ou LEP davantage pour se protéger financièrement.
Mais alors, attention à vous si vous ne faites aucune action sur votre épargne. Dans les prochains mois, l’État pourrait vous sanctionner, en piochant dans vos réserves.
Non, vous ne rêvez pas, l’État pourrait bien puiser dans votre épargne. C’est ce qu’a annoncé récemment le gouvernement qui souhaite ainsi financer des dettes.
L’État pourra bientôt se servir dans votre épargne
Dans quelques mois, le gouvernement veut augmenter de quelque 20 millions d’euros le financement des petites associations « locales, du quotidien ». Tout cela, sans « alourdir la dette de l’État », la secrétaire d’État à la Jeunesse Prisca Thévenot.
Elle a aussi ajouté que « de nombreux comptes bancaires inactifs, non réclamés depuis des décennies, se trouvent consignés auprès de la Caisse des Dépôts ». Une augmentation de 20% a été observée depuis 2020.
« Depuis 2020, 20% sont orientés vers le financement des associations, nous allons passer à 40% », a-t-elle annoncé à l’AFP. Elle a ainsi précisé que le gouvernement porterait des amendements en ce sens dans le projet de loi de finances.
À la rentrée septembre, plusieurs associations ont appelé début septembre le gouvernement à soutenir le secteur associatif « en danger de mort » face à « l’inflation et à la hausse de la demande », dans une tribune parue dans le journal Libération.
« Les associations disent qu’elles sont à la peine. Nous voulons leur dire que l’État les soutient sur les plans financier et administratif, même dans un contexte de restrictions budgétaires », a assuré Prisca Thévenot, qui a reçu mardi près de 200 associations.