La nouvelle est tombée, l’Europe autorise l’ajout de poudre de larves dans la nourriture. Mais quels sont les aliments concernés ?
L’UE vient de donner son feu vert à l’utilisation de poudre de larves dans l’alimentation. Cette décision suscite des questions sur les implications sanitaires d’un tel choix. Alors la question se pose, faut-il s’inquiéter de cette nouvelle tendance ?
Une alternative protéinée en plein essor
L’ajout d’insectes dans la nourriture n’est pas nouvelle. Eh oui ! Depuis des années, l’Europe encourage leur conso’. Et ce, pour diverses raisons ! Comme leur richesse en protéines. Mais aussi avec leur faible impact sur dame Nature.
La poudre de larves vient de l’élevage d’insectes. Elle est comme une alternative aux sources de protéines animales. Plutôt génial n’est-ce pas ! C’est donc une solution idéale pour le bien de la planète.
Si elle est superbe, c’est parce que vous pouvez l’intégrer dans des préparations en tous genres. Ainsi, elle pourrait permettre de réduire la dépendance aux élevages bovins et porcins. Depuis le 10 février 2025, l’UE autorise la poudre de larves.
Ce sont des vers de farine. Ils se retrouvent ainsi dans des produits alimentaires. Voilà qui turlupine bon nombre de personnes… Pourtant, cette décision marque une étape importante dans la diversification de nos sources de protéines.
Les experts en nutrition soulignent bel et bien les bienfaits de cette nouveauté qui a le don de faire jaser. En plus d’être riche en acides aminés, elle a de super micronutriments. Ils sont bons pour la santé.
Des industriels proposent déjà des produits riches en poudre de larves. Comme des biscuits, des barres au chocolat par exemple… Et même des pâtes. Oui oui, vous entendez bien !
Malgré ces points positifs, l’arrivée de la poudre de larves en UE soulève des craintes. Beaucoup de personnes s’inquiètent des risques sanitaires qui résultent de la conso d’insectes.
Le fait de s’imaginer en train de déguster des insectes dérange ! À cela s’ajoutent des questions sur la traçabilité des produits. Ainsi que sur les risques d’allergies. Et même sur la possibilité de contamination lors de la production.
Une inquiétude grandissante chez les consommateurs
Pâtes, pain, fromages, gâteaux, compotes… la poudre de larves sera partout ! Alors la dimension psychologique joue un rôle important. En Europe, l’idée de manger des insectes est encore loin de faire l’unanimité.
L’aspect culturel rend aussi cette nouvelle pratique difficile à accepter. Il en est de même pour le manque d’habitude. Des assos demandent donc une meilleure transparence sur l’étiquetage. Cela est très important !
Et ce, afin que chacun puisse la choisir en toute connaissance de cause. Sachez que son utilisation sera encadrée par des dosages stricts. En effet, il y aura une limite entre 1 et 4 g pour 100 g de produit.
Le but est donc d’apporter plus de protéines sans altérer le goût des produits. Tout produit devra inscrire sur son emballage la présence de « Poudre de larves entières traitée aux UV ».
Voilà qui est nécessaire pour les personnes qui sont allergiques aux crustacés. Ainsi que pour les acariens. La poudre de larves marque donc une étape importante vers un changement du modèle alimentaire.
Face à tous ces défis, cette alternative pourrait s’imposer. Surtout face à la hausse de la population mondiale. Mais il reste à savoir si les Français adhéreront à ce changement… Ou si les réticences culturelles freineront son adoption.
Quoi qu’il en soit, l’avenir de l’alimentation se dessine sous de nouvelles formes. La poudre de larves s’inscrit donc dans cette dynamique… Avec plein de bons avantages… Mais aussi avec de grands défis à relever. C’est donc une affaire à suivre.
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