En France, les radars sur les autoroutes sont très fréquents. Mais alors, saviez-vous qu'il existe un nouveau radar appelée vélolaser ?
Si vous prenez la route régulièrement ou occasionnellement, vous n’êtes pas sans savoir que des radars sont présents sur les routes. Ils permettent de réguler la circulation et pénaliser les conducteurs. Bientôt, un radar appelé vélolaser pourrait faire son apparition.
Des radars de plus en plus nombreux en France
En France, les radars de vitesse sont des dispositifs utilisés par la police pour verbaliser celles et ceux qui ne respectent pas les limitations de vitesse. Ils servent donc à surveiller et faire respecter le code de la route.
Ainsi, lorsqu’un véhicule dépasse la limite de vitesse, un radar fixe ou mobile détecte sa vitesse et prend une photo ou une vidéo de la plaque d’immatriculation du véhicule. Cette preuve se voit ensuite utilisée pour identifier le propriétaire du véhicule et lui envoyer une contravention.
Le courrier peut aussi être un avis de violation de la vitesse. Il est important de noter que les règles et les procédures associées aux excès de vitesse et aux amendes peuvent donc varier. Selon les pays et les juridictions.
En effet, les sanctions peuvent donc inclure des amendes financières, la perte de points de permis de conduire. Mais aussi des cours de sensibilisation à la sécurité routière. Et même des conséquences judiciaires allant jusqu’à des peines de prison.
Pour éviter d’être flashé par un radar, il est donc primordial de respecter les limitations de vitesse affichées sur les routes. Et aussi d’adapter sa vitesse aux conditions de circulation.
La sécurité routière et le respect des règles de conduite sont donc très importants pour la sécurité de tous les usagers de la route. D’ailleurs, l’année 2022 a été une année record en matière d’implantation de radars.
Des implantations massives
C’est en 2003 que le premier radar a été inauguré en France, à Blois, non loin de l’Essonne. Depuis cette date, le gouvernement en a installé de part et d’autres des routes de France.
Leur nombre a donc sensiblement augmenté, si bien que leur technologie a fait l’objet d’un développement, car leur implémentation a permis d’éviter de nombreux accidents.
Vingt ans plus tard, le gouvernement a donc prévu, d’ici à la fin 2023, le déploiement de 200 appareils supplémentaires pour contrôler les excès de vitesse. Le nombre de radars franchira donc pour la première fois la barre des 5600 radars.
Le gouvernement va positionner 200 nouveaux radars dits « classiques » dans toute la France. En revanche, à la fin de l’année 2023, il ne restera plus que 600 unités, soit 200 de moins par rapport à 2022.
En France, il existe de plusieurs types de radars : le radar fixe, mobile ou feu rouge. Mais alors, avez-vous pris connaissance du véloradar ?
Le vélolaser, un radar qui risque de causer du tort aux automobilistes
Il y a peu, la Direction générale du trafic espagnol (DGT) a décidé de sortir l’artillerie lourde. En effet, l’institution en charge de la sécurité routière du pays a accueilli un petit nouveau de son arsenal : le radar Velolaser.
Il s’agit d’une machine à PV très discrète. L’appareil, développé par la société Invia Sistemas, peut enregistrer jusqu’à trois infractions à la seconde sur trois voies en parallèle. De plus, il est capable de contrôler les distances de sécurité dans les deux sens de circulation.
Le radar Velolaser peut ainsi afficher une précision de maître horloger lorsqu’il s’agit de mesurer des excès de vitesse. Avec une marge d’erreur de seulement 2 km/h. Pour les forces de l’ordre, l’appareil est donc un très bon outil de contrôle.
Ce dernier est très discret, car il ne mesure que 50 cm. Grâce à sa taille compacte, le radar peut donc aisément se dissimuler derrière un panneau de signalisation. Sur une rambarde de sécurité. Il est donc très difficile à repérer pour les conducteurs. Ces derniers découvrent très souvent découvrent la sanction une fois l’amende reçue à la maison.
Les associations sont en train de s’indigner, car ce radar est très discret et donc invisible. Ils appellent donc les automobilistes flashés par les Velolaser à contester l’amende si le radar ne se voulait pas clairement indiqué et installé sur un trépied.