Facture de gaz: cette terrible annonce va vous énerver les prix vont grimper en octobre

Le prix de l'électricité s'envole, mais pas que... Au mois d'octobre, votre facture de gaz risque, une fois encore d'augmenter pour tous...

Le gaz occupe une place essentielle dans nos foyers, en jouant un rôle clé au quotidien. Cependant, le prix des factures de gaz risque d’augmenter fortement au mois d’octobre

Une facture de gaz qui grimpe ?

En France, le gaz alimente nos systèmes de chauffage et nos cuisines, ce qui le rend indispensable. Que ce soit pour réchauffer nos habitations pendant l’hiver ou préparer des repas savoureux, son utilisation est omniprésente, mais gare aux augmentations de facture de gaz.

Avec la récente augmentation des tarifs du gaz, de nombreux Français pourraient ressentir une pression financière accrue. En particulier ceux qui dépendent du gaz pour le chauffage.

Cette hausse engendrera des dépenses mensuelles supplémentaires non négligeables. Elle va ainsi pousser les Français à reconsidérer leurs habitudes énergétiques et à adopter des stratégies plus économes pour atténuer l’impact de cette nouvelle réalité énergétique.

Vous avez probablement remarqué l’augmentation sur votre facture de gaz. Depuis le début de l’année 2024, l’accise sur le gaz, cet impôt, a presque doublé. Passant de 8,45 à 16,37 euros par MWh.

Cela représente donc une hausse significative. Cette mesure fait partie d’un plan économique gouvernemental visant à réduire les dettes de l’État.

Malheureusement, elle se traduira par une augmentation de la facture de gaz. Ceux qui ont des offres à prix fixe risquent de faire face à des hausses, tandis que les titulaires d’offres indexées sur le prix repère de la CRE devraient voir un impact minimal.

Des augmentations selon les villes

La facture de gaz ne dépend pas uniquement de la consommation. En effet, elle est également influencée par la localisation géographique.

La France se veut ainsi divisée en six zones, chacune avec des coûts de transport, de stockage et de distribution du gaz qui varient. Ainsi, vivre en zone 1, comme à Lyon ou Nantes, permet de bénéficier de tarifs plus bas.

Tandis que les résidents de la zone 6, comprenant des localités telles que Maroilles ou Villeroy, devront faire face à des tarifs plus élevés. Ces disparités ne doivent pas être sous-estimées.

De plus, les promesses pour 2024 ne semblent donc pas se concrétiser pour les Français. Malgré des prévisions de baisse des prix sur le Point d’Échange Gaz (PEG), les consommateurs ne semblent pas en bénéficier.

La volatilité des coûts et les contrats d’achat de gaz naturel maintiennent donc les prix à leur niveau actuel. En septembre 2023, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, avait affirmé que l’augmentation de l’accise n’aurait pas d’impact sur le consommateur.

Mais les réalités de 2024 semblent contredire cette affirmation. Face à la potentielle hausse des factures de gaz, il se veut donc crucial de rester vigilant et de suivre attentivement ses dépenses.

Les factures de gaz augmentent au mois d’octobre

Après une légère baisse en septembre, le prix du gaz fait un rebond en octobre. Chaque mois, la Commission de régulation de l’énergie publie cet indicateur pour guider les consommateurs dans le choix de leur contrat.

La diminution du prix du gaz observée en septembre n’aura été que temporaire. Pour la cuisson et l’eau chaude, le prix moyen du kWh passera de 0,13 euro en septembre à 0,14 euro en octobre.

Concernant le chauffage, le prix moyen se verra donc de 0,11 euro par kWh, en hausse par rapport à 0,10 euro le mois précédent. En ce qui concerne les abonnements, les tarifs resteront inchangés en octobre.

Le prix se verra de 114,30 euros pour la cuisson et 277,43 euros pour le chauffage. Parmi les 11 millions de Français utilisant du gaz, de nombreux consommateurs se verront donc affectés. Notamment ceux ayant choisi une offre indexée au prix repère.

Ou bien ceux qui n’ont pas changé d’offre après la fin du tarif réglementé en juin 2023 et qui sont passés à l’offre Passerelle d’Engie. Au premier trimestre 2024, 53 % des offres étaient liées au prix repère.

L’impact de cette hausse variera donc selon la méthode d’indexation appliquée par les fournisseurs. Cela peut concerner l’ensemble du prix repère (abonnement et/ou prix du kWh) ou uniquement la référence de coût d’approvisionnement.

L’augmentation de cette dernière composante avait ainsi d’ailleurs entraîné une forte hausse des prix en juillet. Souscrire à une offre indexée garantit des prix plus stables.