L’affaire Penelope Fillon est devenue une aubaine pour ceux qui aiment l’humour, comme Charlie Hebdo.
Soupçonnée d’avoir perçu 100.000 euros pour avoir écrit deux articles au profit de La Revue des deux mondes, la compagne du candidat à l’élection présidentielle s’est fait troller sur la page « Improbables Libraires, Improbables Bibliothèques ». Cette dernière regroupe des amateurs de littérature invitant les internautes à rédiger des fiches de lecture parodiques.
Les fiches de lecture de Penelope Fillon
Découvrez une sélection des meilleurs posts.
À la recherche du temps perdu – Marcel Proust : « Pas mal mais les phrases sont un peu longues. C’est un peu triste quand il ne le retrouve pas à la fin ».
L’Odyssée – Homère : « C’est l’histoire d’un mec qui voyage et qui rencontre des gens. C’est plein de noms bizarres ».
Le rouge et le noir – Stendhal : « Gros livre avec une couverture marron en cuir, joli dans une bibliothèque ou sur une table de nuit avec des fleurs séchées. L’histoire est bien mais ne dit pas si Julien Sorel est allé plus haut que les montagnes de douleur, s’il a exilé sa peur… ».
Le père Goriot – Honoré de Balzac : « Jamais description d’une chambre avec commode n’aura été aussi longue… »
Les frères Karamazov – Dostoievski : « Mélanger cul pognon et famille c’est jamais bon… ».
Les Trois Mousquetaires – Alexandre Dumas : « Des capes et des épées. Une erreur dans le titre ; ils étaient 4. ».
Harry Potter – J. K. Rowling : « C’est des magiciens, il y a des gentils, des méchants, des faux gentils et des faux méchants, ça fait plein d’histoires, tout ça… ».
La Vie mode d’emploi – Georges Perec : « Un très gros livre, où on ne trouve aucune clé pour le bonheur. Lisez plutôt un manuel de développement personnel. »
Le Seigneur des anneaux – J. R. R. Tolkien : « Plus de 1.800 pages, j’exige d’être payée en heures sup ! »
Le vieil homme et la mer – Ernest Hemingway : « C’est l’histoire d’un pauvre pêcheur qui a une très grosse envie de poisson ».
Madame Bovary – Gustave Flaubert : « Emma, déçue par la vie monotone que lui offre son médecin de mari, Charles, se réfugie dans la lecture. Négligeant l’amour maternel, elle va même jusqu’à prendre des amants. Dès lors, elle ne cesse de sombrer… Non, sincèrement, moi je dis que son mari aurait dû lui trouver un boulot d’assistante et, ainsi, on aurait évité le drame familial ! ».
Le Petit Prince – Antoine de Saint-Exupéry : « Un enfant veut un mouton, mais il a un renard et, aïe, un serpent ».