Ce 5 mars 2016, l’International Football Association Board (IFAB) a pris une décision importante lors d’une assemblée générale à Cardiff (Pays de Galles) qui ouvre la voie à l’assistance vidéo. Cette dernière sera autorisée à titre expérimental sur deux ans et ce, dès 2017.

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Aujourd’hui, nous avons pris une décision historique pour le football. L’IFAB et la FIFA ont désormais pris la main dans ce débat, au lieu de le bloquer. Nous avons prouvé que nous étions à l’écoute des supporters, des joueurs et du football, mais aussi que nous étions capables de faire preuve de sens commun. Bien entendu, la prudence est de mise, mais nous sommes désormais prêts à étudier ces questions et à prendre des mesures concrètes pour démontrer que la FIFA et l’IFAB sont entrés dans une nouvelle ère.

Voilà ce qu’a déclaré Gianni Infantino, le nouveau président de la FIFA, à l’issue de cette assemblée.

Le but est d’éviter des décisions inexactes dans des situations dites « décisives », à savoir les buts, les penalties, les cartons rouges directs ou les erreurs d’identité des joueurs qui ont commis ses fautes. L’IFAB autorise un type d’expérimentation, qui permettra à un arbitre assistant vidéo d’accéder aux ralentis pendant le match. Celui-ci pourra revoir un incident à la demande de l’arbitre ou communiquer avec lui à propos d’un incident qui lui aurait échappé.

À noter que la « triple peine » (penalty, carton rouge, suspension) a également été modifiée.

Si le gardien ou un défenseur dans la surface essaie d’aller au ballon, d’aller au duel, de manière correcte et fait la faute, il n’y aura pas de carton rouge, seulement un jaune, a dit Infantino. Pour tout autre cas, jeu violent, but empêché, il y aura carton rouge. Cela entre en vigueur le 1er juin, pour l’Euro et la Copa America Centenario.

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