C'est officiel, Pôle Emploi s'appelle France Travail. En plus d'un changement de nom, des changements sont à prendre en considération.
Pôle Emploi change son mode de fonctionnement. En devenant France Travail, les Français doivent ainsi s’attendre à de nombreux changements concernant les modalités pour percevoir les allocations chômages.
France Travail, le nouveau Pôle Emploi
Pôle Emploi a décidé de s’appeler France Travail. Ce changement de nom implique de nouvelles règles pour toutes les personnes qui touchent les allocations chômage.
L’objectif du gouvernement est de simplifier les démarches et d’assurer le plein emploi. En effet, depuis le 1ᵉʳ janvier 2024, tout va changer.
Au-delà du changement de nom, c’est toute une restructuration concernant la recherche d’emploi et des demandeurs d’emploi que le gouvernement opère. Ainsi, le nouveau Pôle Emploi a donc pour objectif d’améliorer le plein emploi en France.
France Travail souhaite ainsi perdurer la baisse du nombre de chômeurs sur le territoire. Le but premier de France Travail va donc viser à améliorer le système actuel d’aide à l’insertion professionnelle et au retour à l’emploi.
Il cherche donc à étendre les compétences de Pôle Emploi en réunissant différents acteurs de l’emploi comme l’État, les collectivités territoriales. Mais aussi les partenaires sociaux.
Si vous êtes au chômage, France Travail va vous venir en aide. Le dispositif doit ainsi permettre l’inscription systématique et accélérée des demandeurs d’emploi et des personnes qui cherchent à se rediriger.
Des changements de taille
Face aux défis liés à la recherche d’emploi, l’État a donc évalué les mécanismes actuels et imaginé une approche plus adéquate garantissant l’autonomie de chaque citoyen. L’idée première est donc de créer un soutien global et efficace.
Par exemple, les personnes souhaitant se reconvertir vont ainsi bénéficier d’un accompagnement personnalisé comprenant des conseils avisés. Cependant, l’intention première de France travail consiste à améliorer significativement l’insertion des sans-emplois.
Ainsi, chaque personne inscrite va donc être prise en charge par des conseillers. Ces derniers vont les accompagner, pour renforcer l’apprentissage utile aux chômeurs et anticiper la formation nécessaire pour s’adapter aux exigences du marché.
France travail va ainsi organiser la coordination entre les différents intervenants impliqués dans le soutien des sans-emplois. Les conseillers, entreprises et organismes de formation pourront ainsi travailler main dans la main afin d’orienter chaque individu vers l’accès à une occupation professionnelle stable.
Certaines modalités actuelles vont, bien entendu, rester inchangées. En effet, depuis le 1ᵉʳ janvier 2024, l’accueil et l’accompagnement des sans-emploi ne connaîtront aucune modification substantielle.
Un dispositif repensé
Les personnes inscrites à France Travail vont pouvoir avoir un bilan de leur situation professionnelle. Ce dernier se voudra établi en premier lieu pour faire le point sur leur parcours professionnel, leurs formations, etc.
Ensuite, un contrat d’engagement pour les demandeurs d’emploi va se voir passé avec le nouveau Pôle Emploi. Ceux qui bénéficient de l’allocation chômage et de services d’accompagnement vont signer un contrat d’engagements réciproques unique.
Cependant, en cas de violation ou de non-respect de ce contrat, une sanction comme la suspension des droits aux indemnités chômage de façon temporaire pourra donc se voir appliquée. Les allocataires du revenu de solidarité active (RSA) seront donc, eux aussi, concernés par les transformations de France Travail.
En effet, des activités obligatoires de 15 à 20 heures par semaine seront obligatoires. Selon le Ministère du Travail, des heures de travail seront à effectuer.
Jusqu’à présent, les allocations chômage étaient donc calculées en multipliant le nombre de jours travaillés par une allocation quotidienne. Cela est basé sur les revenus passés et la durée de cotisation.
Avec les nouvelles règles, les indemnités seront calculées sur la base de 30 jours par mois. Cette mesure réduit de 5 à 6 le nombre de jours par an et se verra discutée jusqu’au 30 juin.
Les jours économisés serviront donc à prolonger la période d’indemnisation pour les bénéficiaires du nouveau Pôle Emploi, France Travail qui arrivent en fin de droits. Ainsi, les bénéficiaires recevront des revenus pendant plus de deux ans. Comparativement à 22 mois pour ceux âgés entre 53 et 54 ans.