Dès janvier 2025, de nouvelles mesures vont être adoptées par France Travail. Voici à quoi les chômeurs doivent s'attendre !
De nouvelles mesures vont voir le jour dès l’année prochaine concernant France Travail. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les chômeurs vont devoir s’y préparer. En effet, des changements de taille vont avoir lieu.
Les nouvelles mesures de France Travail
Dès janvier 2025, plusieurs changements significatifs entreront en vigueur pour simplifier les démarches et renforcer l’insertion professionnelle, notamment des jeunes. Avec cette réforme, l’inscription à France Travail deviendra obligatoire pour plusieurs catégories de jeunes.
Elle concerne ceux inscrits au PACEA (Parcours contractualisé d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie). Mais aussi aux bénéficiaires du Contrat Engagement Jeunes (CEJ), destiné à accompagner les jeunes sans emploi ni formation.
Ainsi que les jeunes suivis par les Missions locales, structures qui jouent un rôle clé dans l’accompagnement des moins de 26 ans vers l’emploi. En revanche, France Travail a tout de même prévu quelques exceptions à prendre en compte.
En effet, les jeunes qui reprennent leurs études, qui sont engagés dans des projets de vie citoyenne ou pris en charge pour des raisons de santé, ne seront pas soumis à cette obligation. Ces aménagements apportent une certaine flexibilité pour répondre aux besoins variés des jeunes.
Des changements à prévoir
Grâce à cette nouvelle réforme, les chômeurs verront leurs démarches administratives simplifiées. Dès décembre 2024, un système de gestion unifié sera déployé entre France Travail et les Missions locales. Une très bonne nouvelle donc.
Et pour cause, cela permettra d’éliminer les doublons d’information et d’assurer une meilleure coordination. De plus, l’inscription pourra aussi s’effectuer en ligne. Cela rendra donc le processus plus accessible pour tous.
Une fois inscrits, les jeunes bénéficieront d’un diagnostic personnalisé réalisé par un conseiller dédié. Ce diagnostic visera à identifier leurs compétences, leurs aspirations professionnelles, mais aussi les obstacles qu’ils pourraient rencontrer.
Chaque jeune se verra attribuer un référent unique. Ce dernier va suivre leur parcours et de l’aider à atteindre ses objectifs. Un contrat d’engagement va également s’établir. Le but étant de définir les étapes concrètes pour favoriser son insertion professionnelle.
Pour optimiser l’accompagnement, les Missions locales joueront aussi un rôle central. Selon les prévisions, 15 % des jeunes inscrits à France Travail seront redirigés vers ces structures pour bénéficier d’un suivi spécifique.
Des modifications pour aider les jeunes
Les 85 % restants y accèderont directement. Ces chiffres confirment l’importance des Missions locales dans la mise en œuvre de ce nouveau dispositif. La nouvelle réforme prévoit aussi des avancées technologiques de taille pour les chômeurs.
En effet, en janvier 2026, un système d’information commun va voir le jour dans le but de simplifier encore davantage le suivi des parcours. Ce nouvel outil permettra une meilleure coordination entre les différents acteurs et une gestion plus fluide des données.
L’un des objectifs de la réforme est de préparer les jeunes aux changements qui s’effectuent sur le marché du travail. Et ce, notamment dans les secteurs en pleine croissance comme le numérique et les énergies vertes.
Ces nouvelles mesures ont pour but de renforcer leur capacité à saisir les opportunités offertes par ces métiers d’avenir. Une chose est sûre, tous les chômeurs vont devoir se faire à ces nombreux changements concernant France Travail.
En revanche, la plupart ont pour but d’aider les aides à se lancer dans le monde du travail. Ces derniers pourront s’adapter rapidement aux nouvelles exigences du marché. Le tout, en bénéficiant des outils nécessaires pour réussir.