Gaspard Proust et le livre de Valérie Trierweiler

Après deux mois de vacances, Gaspard Proust fait sa rentrée dans l’émission Salut les Terriens sur Canal Plus. L’humoriste a profité de la sortie du livre de Valérie Trierweiler, Merci pour ce moment, en lisant quelques passages … modifiés par lui-même.

Contrôle des chômeurs: "confier à des salariés qui font pas grand chose le contrôle de ceux qui en font encore moins." #Proust #SLT

— Salut Les Terriens ! (@lesterriens) 6 Septembre 2014

"Hollande il ne lui restait qu'1 truc: “pas futé, mais sympa”. Et Trierweiler nous dit: “en privé c'est vraiment une raclure.“» #Proust #SLT

— Salut Les Terriens ! (@lesterriens) 6 Septembre 2014

#Trierweiler "Confessions intimes passe au format papier." @ProustGaspard #SLT pic.twitter.com/GQlYee7ip7

— Salut Les Terriens ! (@lesterriens) 6 Septembre 2014

 
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Je suis femme et libre et passionnée et un peu hystérique. A peine rentrée au Palais, je me précipite sur François pour qu’il me dise la vérité, rien que la vérité. Afin de ne pas le braquer, je lui promets de n’avaler qu’une seule plaquette de somnifères s’il me dit franchement les choses. François décide de nier. Mon sang de femme mesurée et adulte ne fait qu’un tour. Je me saisis donc d’une 2ème plaquette. il a cette réponse: « même pas cap et puis arrête, tu m’excites ». Je sais que c’est un signe. Sans dire un mot, je sors la corde de mon sac à main avec laquelle il m’attache sans attendre au lustre. Il ne peut s’empêcher ce trait d’humour qui le caractérise si bien : « je vais t’illustrer connasse ». Pour préserver notre intimité et éviter que l’aile gauche du Palais n’entende mes cris, je mords à pleine dent dans le dernier livre de Jacques Attali. Un moment se passe. Au loin, j’entends se rapprocher le bruit de deux châtaignes pendouillant à une branche. Je sais ce qui se prépare. Je connais mon François. Devant ma croupe offerte, il hésite, au centre ou à gauche. A peine ai-je le temps de faire cette réflexion que subrepticement à petit coup, je sens déjà sa brioche balayer mes vertèbres basses et ses fines gouttelettes de sueur hydrater mes épaules. Tu le sens mon Maurice Thorez ? C’est alors que j’oublie tout : Julie Gayet, mon code PIN, ma liste de courses et ma dignité.