Le prix du gaz continue d'être élevé. Et cela ne va pas s'arrêter ! Car cela pourrait bien augmenter de 30% au 1er juillet 2024
C’est une très mauvaise nouvelle pour les Français… Le prix du gaz ne va pas baisser, bien au contraire ! Il pourrait bien augmenter de 30% au 1ᵉʳ juillet 2024.
Prix du gaz : pas de baisse prévue en 2024 !
Les Français n’oublieront jamais cette période d’inflation. Elle a causé de gros dommages dans leurs finances. En effet, les prix sont toujours en hausse. Que ce soient ceux de l’alimentation, ou de l’énergie.
À ce jour, les prix sont toujours en hausse. Voilà qui agace les ménages qui sont de plus en plus nombreux à passer dans le rouge au moment de payer les factures. Alors 8 personnes sur 10 réduisent l’utilisation du chauffage en hiver.
Selon le Médiateur national de l’énergie (MNE), 31% des personnes des Français peinent à régler leur facture de gaz. Ce sont les moins de 35 ans qui sont les plus touchés par ce fléau.
En ce mois de décembre, le prix du kWh est passé de 0,093 euro à 0,098 euro en un mois pour « l’eau chaude et cuisson ». Selon le MNE, 7 Français sur 10 constatent une hausse du montant de leur facture de gaz.
Mauvaise nouvelle, la hausse va bel et bien continuer ! C’est une très mauvaise nouvelle pour celles et ceux qui utilisent le gaz, que ce soit pour se chauffer ou pour cuisiner. Et pour cause ! Le tarif devrait augmenter de 30% au 1ᵉʳ juillet 2024.
Voilà qui inquiète ! Car cela représente un tiers de la facture totale des ménages. Nos confrères de MoneyVox expliquent que cela « correspond à une hausse à anticiper de 6,3% pour les clients utilisant le gaz pour se chauffer. »
« Et de 11,3% pour ceux qui usent de ce combustible pour leur cuisine ou chauffe-eau. Des estimations qui pourraient encore être revues à la hausse, selon le niveau de l’inflation. »
Pourquoi une hausse de 30% en juillet ?
Vous l’avez donc compris, ce prix devrait donc augmenter de 30%. Un chiffre proposé par la CRE. Sachez que les aides pour payer les factures seront moins nombreuses.
Par exemple, MaPrimeRénov’ qui permettait de financer l’installation de nouvelles chaudières a été supprimée. Et pour cause ! L’État veut diminuer de 20% ce type d’équipement dans les logements d’ici à 2030.
Pour le moment, la hausse du prix du gaz n’est pas officielle. Alors le choix reviendra à l’Etat, qui décidera ou non de valider cette augmentation, qui s’applique pour trois ans, minimum.
À titre de rappel, le montant de l’Accès des Tiers aux réseaux de distribution (ATRD) n’avait pas connu de hausse depuis quatre ans. Depuis la disparation du prix réglementé de vente de gaz le 30 juin dernier, le prix repère est en hausse constante.
En effet, son niveau moyen a évolué de 21,1% entre juillet et décembre. MoneyVox ajoute que pour décembre, « le tarif jugé raisonnable du kWh est de 0,104 euro pour le ménage « chauffage » et de 0,127/kWh pour un foyer « eau chaude et cuisson. »
À ce jour, la CRE tient à préserver un prix annuel qui se situe entre 102,94 euros et 257,18 euros par an pour l’abonnement. Mais alors la question se pose, quelles sont les raisons qui expliquent la hausse de ce prix ?
D’abord, l’entretien des 200 000 km de réseau de canalisation de distribution coûte cher ! Il en est de même pour les stations de détente
Une situation qui devient très difficile pour les Français en situation de précarité. Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), 12 millions de Français souffriraient de la précarité énergétique.
Source : MoneyVox