On s’en doutait, le sol est composé de tout un tas de miasmes qu’il ne vaudrait mieux pas approcher de trop près. Un scientifique lui a démontré comment la pluie participait à la propagation des bactéries.
Il s’appelle Cullen Buie, il est ingénieur dans le Massachusetts et a passé des années à étudier la pluie et ses mécanismes.
Il y a quelques années, il avait repéré que les gouttes d’eau libéraient des petites bulles lorsqu’elles tombaient :
Ce système est un peu le même que les petites bulles gazeuses d’une bouteille de soda. Et ce qu’il a démontré ce mois-ci, c’est qu’en explosant, ces mêmes bulles participent à l’envol de millier de bactéries.
La goutte d’eau, un transport en commun pour bactéries
En fait, pour chaque goutte qui frappe le sol, ce sont des milliers de bactéries qui sont catapultées dans les airs via une minuscule goutte d’eau. Certaines de ces bactéries vont retomber non loin au sol, d’autres vont être projetées à de grandes distances avant de trouver un nouveau lieu où séjourner.
Cette découverte peut paraître anodine, comme ça, mais elle ne l’est pas tant que ça. Parce que ce mode de propagation des bactéries pourrait expliquer pourquoi certaines régions sont particulièrement infectieuses.
La prochaine étape des recherches sera de comprendre dans quelle mesure les bactéries aéroportées voyagent dans la nature et de connecter ces données pour résoudre des problèmes liés à la propagation des maladies tropicales.