Hadopi est toujours bel et bien vivant. Cette jeune fille en a fait les frais. Pour avoir téléchargé 5 films, elle a écopé d’une amende de 1200 euros (détaillée ci-dessous).
A 23 ans, Justine, une aide soignante normande, ne fera pas deux fois la même erreur. Pour avoir téléchargé 5 films et sans être une téléchargeuse compulsive, elle a été condamnée à payer une amende de 200 euros avec sursis, plus 800 euros de dommages et intérêts et 127 euros au titre des frais de procédure.
Pas habituée à ce genre de délit et seulement cinq films de téléchargés, Hadopi veut clairement faire passer un message. Plus personne n’est à l’abri. Un fait d’autant plus marqué depuis que les fournisseurs d’accès internet dénoncent leurs clients.
Hadopi puni 5 films téléchargés mais pas le streaming
Pour se défendre de ces faits commis entre 2014 et 2015, la jeune femme évoque sa confusion avec du streaming. Son avocate va en ce sens.
Les gens ne font pas la différence entre ce qui est licite et illicite. Nous n’avons pas à faire à une personne qui s’adonne à un téléchargement massif. Elle avait simplement l’impression d’accéder à un site gratuit. Aujourd’hui, elle a pris un abonnement à Netflix.
Plus fort encore, la jeune femme n’a reçu ni mail ni lettre de la part de la structure. Toutefois, selon la juge, les nombreuses campagnes à ce sujet font office d’avertissement. Elle n’aura décidément eu aucune chance quand la plupart changent juste de technique au premier courrier.
Un jugement qui sert donc d’exemple plutôt violent pour tous ceux qui s’adonnent encore à ces pratiques illégales sans faire attention à ne pas utiliser des logiciels discrets.
Reste donc le téléchargement direct et pour cela, il existe de nombreux sites. Bien que zone téléchargement soit de retour, voici également des alternatives si, d’aventure, le site venait de nouveau à disparaître.