Pour cesser de nous endetter, il faudrait une hausse de 20 % des tarifs. Mais elle peut s’étaler sur trois ans, par exemple, ou même un peu plus. Le groupe est contraint de s’endetter pour ses investissements, car nos tarifs ne suivent pas l’inflation. Si, depuis vingt-cinq ans le prix de l’électricité avait suivi cette dernière, il serait 40 % plus cher. Si nos tarifs n’augmentent pas, l’an prochain EDF réduit ses investissements.
EDF a profité de l’ouverture du marché de l’énergie pour racheter British Energy, Constellation Energy et SPE. Ces grands projets ont plongé sa dette à 24,5 milliards d’euros.
Comment les petits français vont payer les investissements d’EDF. Gardonneix parle d’une hausse de 2 à 3 euros par mois, mais elle pourrait être bien plus importante, on parle de 12 euros !