Hier soir avait lieu au Cinéma Gaumont Champs-Elysées Marignan l’avant-première du film Horns, adaptation du roman Cornes de Joe Hill (2010) réalisé par Alexandre Aja, qui sortira en France le 1er octobre prochain. Un évènement très attendu par un fan club majoritairement jeune et féminin, qui voit encore en Daniel Radcliffe le héros adulé des films Harry Potter.
Pourtant, l’un des enjeux de ce film, outre celui de voir Alexandre Aja proposant un film qui sort de son répertoire gore, est pour Daniel Radcliffe de sortir du costume d’Harry Potter pour être reconnu comme un acteur à part entière. Pari(s) réussi(s) ?
Synopsis
Vivant une histoire d’amour passionnelle depuis qu’il est enfant avec la jeune Merrin (Juno Temple), Ig Parrish (Daniel Radcliffe) est accusé du meurtre de sa fiancée, retrouvée morte. Essayant de clamer son innocence, alors que toute la ville le considère comme un paria, il va mener une enquête solitaire pour trouver le véritable meurtrier.
En même temps poussent sur son front d’étranges cornes. Des excroissances qui lui donnent des pouvoirs paranormaux, qu’il va apprendre à maîtriser et utiliser pour l’aider dans sa quête.
La critique
Mêlant conte fantastique, histoire d’amour et enquête policière, Horns joue avec de très nombreux répertoires. Si le cadre de l’énigme et les ambiances proposées mettent parfaitement en valeur le film, celui-ci se perd malheureusement au fil et à mesure de l’intrigue.
Si le début du film est assez prenant (entre mystère et vannes bien senties), il se perd à force d’avancer trop vite. Incomplètes et trop faciles, les séquences, construites comme des chapitres qui nous révèlent petit à petit tous les tenants et aboutissants du meurtre, sont parfois ennuyeuses, souvent inutiles.
On notera malgré tout une belle performance de Daniel Radcliffe, excellent dans son rôle, et de très bons acteurs en général, dont l’excellente Juno temple (Merrin).
Bref, s’il est un enseignement à tirer de Horns, ce que l’on a hâte de retrouver Alexandre Aja dans du gore et de l’hémoglobine à outrance. Et de voir Daniel Radcliffe nous proposer encore de nouveaux répertoires…
Note : 8/20