Il roulait sans permis de conduire ni assurance avec 4 g d'alcool dans le sang et son fils avec lui

L'histoire est à peine croyable et pourtant, elle est vraie. Un automobiliste conduisait alcoolisé, avec son fils et sans permis de conduire.

Le permis de conduire est un document facile à obtenir, mais le perdre l’est tout autant. Il y a peu, un automobiliste a enfreint plusieurs règles, en conduisant sans permis, ni assurance, avec de l’alcool dans le sang alors que son fils était présent à bord.

Gare aux arnaques au permis de conduire

Une vaste escroquerie nationale a profité à 1 165 candidats au permis de conduire provenant de 11 régions de France. Ces derniers ont payé entre 150 et 1 000 euros pour obtenir leur code de la route sans passer l’examen.

D’ailleurs, les profits de cette fraude se disent estimés à 350 000 euros. L’enquête, qui a duré neuf mois, a conduit à une série d’arrestations le mois dernier.

Au total, 19 personnes ont été interrogées par les enquêteurs. Quatre personnes, suspectées d’avoir organisé ce réseau, devaient être jugées devant le tribunal correctionnel d’Aix-en-Provence le 12 avril pour escroquerie en bande organisée, blanchiment et corruption.

Une cinquantaine de familles victimes ont créé un collectif et cherchent un avocat pour les représenter. Au cœur de cette arnaque se trouvent l’auto-école Express Permis et le centre d’examen agréé Dekra-Le Code. Tous deux situés à Gardanne et désormais fermés.

De nombreuses familles, qui ignoraient tout de ce trafic parallèle, avaient payé pour des leçons de conduite et le passage du Code de la route. Elles se retrouvent aujourd’hui sans informations et très inquiètes.

Depuis ces dernières années, les arnaques sont nombreuses sur le territoire français. Récemment, un homme de Mantes-la-Jolie a été condamné après avoir passé le code à la place d’élèves en échange d’une rémunération.

Les règles du Code de la route se durcissent

Le Code de la route évolue régulièrement, modifiant les lois et les infractions qui en découlent. Personne n’étant censé ignorer la loi, voici un aperçu des nouveautés introduites par le décret n°2024-528, publié le 10 juin 2024, et déjà en vigueur.

Une nouvelle infraction a été créée, sanctionnée par une contravention de troisième classe, soit un maximum de 450 €. Pour éviter cette infraction, il est crucial d’adopter une conduite responsable.

En pratique, cela signifie la fin des sièges abaissés de manière excessive ou des manœuvres telles que les burns et les donuts. L’amende forfaitaire pour cette infraction est de 68 €, mais peut atteindre jusqu’à 450 €.

De plus, le conducteur fautif peut se voir retirer deux points sur son permis de conduire. Lequel peut également se voir suspendu. Un stage de sensibilisation, à la charge du conducteur, peut donc aussi se voir imposé.

Dans un registre différent, l’article R. 412-6-3 s’ajoute au R. 412-6-2, qui interdisait tout écran dans le champ de vision du conducteur, sauf s’il s’agissait d’une aide à la navigation ou à la conduite. Et ce n’est pas tout.

Le nouvel article R. 412-6-3 précise que l’activation de la fonction d’aide au stationnement d’un véhicule terrestre à moteur ne peut se faire que par une personne titulaire du permis de conduire correspondant à la catégorie du véhicule. Les élèves conducteurs, sous la surveillance de leur accompagnateur, peuvent aussi utiliser ces aides durant leurs heures de cours.

Il conduit alcoolisé et sans permis de conduire

Le 29 juillet dernier, à Lalonquette dans les Pyrénées-Atlantiques, un automobiliste de 49 ans, transportant son fils, a frôlé la catastrophe. Une information révélée par France Bleu.

En effet, l’automobiliste a terminé sa course dans un fossé après avoir refusé d’obtempérer. Après l’accident, les gendarmes ont soumis le conducteur à un test d’alcoolémie. Révélant un taux vertigineux de 3,99 g d’alcool par litre de sang.

Ce résultat a ainsi conduit à sa détention provisoire en attendant son jugement. En plus de la conduite en état d’ivresse, l’homme circulait sans permis, annulé auparavant, et sans assurance pour son véhicule.

Le conducteur a ainsi demandé un délai pour préparer sa défense et il se voit convoqué le 26 août prochain au tribunal de Pau. En décembre 2019, dans le même département, une femme ivre avait causé un accident mortel avec un taux de 4,24 g d’alcool par litre de sang.

Cependant, le record national se veut détenu par un homme de 37 ans dans l’Ain. En 2005, il avait atteint un taux de 9,76 g. Il avait fait l’objet d’une condamnation à huit mois de prison, dont un mois ferme.