Chaque année, les propriétaires de maison ou d'appartement doivent payer la taxe foncière (impôts). Voici comment réduire son montant.
Les propriétaires le savent : en 2023, la taxe foncière a augmenté. Inflation oblige, ceux qui possèdent un ou plusieurs biens, vont devoir payer beaucoup plus d’impôts que l’année dernière.
La taxe foncière fait son grand retour
Mauvaise nouvelle pour celles et ceux qui possèdent des biens immobiliers. Il y a quelques mois, le gouvernement a annoncé que la taxe foncière allait augmenter.
En 2023, de nombreuses communes ont déjà annoncé une augmentation de cette fameuse taxe foncière. Pour certaines, il s’agit d’une hausse qui vient s’ajouter aux autres factures qui ont connu une augmentation depuis l’année dernière.
Avec l’inflation qui gage du terrain à mesure que les mois passent, certains propriétaires peinent à joindre les deux bouts. L’augmentation de la taxe foncière ne laisse présager rien de bon…
Cet impôt local qui concerne les propriétaires ou ceux qui ont hérité de biens. Elle est calculée en fonction de la valeur locative cadastrale du bien et des taux votés par les collectivités locales.
La taxe foncière doit être payée chaque année comme les impôts. À la différence que cette dernière peut être payée au plus tard en octobre, après réception d’un avis d’imposition au cours du dernier trimestre de l’année.
Tout savoir sur la réduction de cet impôt
Si votre taxe foncière est trop élevée à votre goût, il existe des moyens de l’alléger. En effet, vous pouvez ne pas la payer ou du moins réduire le montant final, en fonction de votre situation personnelle ou de la nature du logement.
Pour prétendre à une exonération de la taxe foncière, il y a plusieurs choses à savoir. Tout d’abord, il faut garder en tête que certaines propriétés bâties se voient exonérées de taxe foncière de plein droit.
Cela signifie que vous n’avez aucune démarche à effectuer. Cette exception qui permet de ne pas payer de taxe foncière, concerne les propriétés appartenant à l’État ou aux collectivités territoriales et affectées à un service public ou d’utilité générale.
Il s’agit par exemple des logements neufs destinés à l’habitation principale ou secondaire, des locaux industriels ou commerciaux, ou des changements d’affectation d’un bâtiment rural en habitation. Pour bénéficier de cette exonération de la taxe foncière, il faut déclarer le changement dans les 90 jours auprès du centre des finances publiques du lieu de situation du bien.
Comment réduire le montant de la taxe foncière
Certaines personnes peuvent bénéficier d’une exonération totale ou partielle de la taxe foncière sur leur habitation principale. Cela dépend donc de leur âge, de leur revenu fiscal de référence. Ou de leur situation de handicap.
En effet, il faut savoir que les personnes qui bénéficient de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), de l’allocation supplémentaire d’invalidité (Asi). Ou de l’allocation aux adultes handicapés (AAH), ne payent pas cet impôt.
Les personnes âgées de plus de 75 ans au 1er janvier de l’année d’imposition, à condition qu’elles remplissent les mêmes conditions d’occupation que celles mentionnées ci-dessus, peuvent aussi bénéficier d’une exonération. Rien que ça.
Malheureusement, elles restent soumises à des conditions de revenus. En effet, le revenu fiscal de référence ne doit pas excéder un certain plafond. Par exemple, pour bénéficier d’une exonération en 2023, le revenu fiscal de référence de 2021 ne doit pas dépasser 11 885 €. Pour la première part.
Si vous avez entre 65 et 75 ans au 1er janvier de l’année d’imposition, vous pouvez bénéficier d’un dégrèvement de taxe foncière sur votre habitation principale. À condition que votre revenu fiscal de référence ne dépasse certains plafonds.