Le 15 mars prochain, le fisc va opérer à une vaste campagne de prélèvements des impôts en 2024. Et vous êtes sûrement concernés.
Le prélèvement des impôts 2024, c’est pour bientôt. D’ailleurs, le 15 mars prochain, des millions de Français auront affaire au fisc pour une raison bien précise.
Tout savoir sur les impôts 2024
Emmanuel Macron a récemment confirmé que les impôts 2024 seraient moins élevés. Depuis un certain temps, des spéculations circulaient à ce sujet sans qu’aucune information concrète n’ait fait l’objet d’une communication depuis l’automne dernier.
Bruno Le Maire avait donc promis une mise en œuvre rapide de cette baisse d’impôts du budget 2025. Mais, en fin d’année, le mari de Brigitte Macron a officialisé une réduction d’impôts.
L’objectif est donc de soutenir davantage la classe moyenne. Car cette dernière a été éprouvée par l’inflation persistante, rendant la gestion du budget difficile pour de nombreux Français.
Cette mesure, annoncée pour la première fois au printemps dernier, promet ainsi une diminution significative de deux milliards d’euros. Elle bénéficiera en priorité aux personnes gagnant entre 1 500 et 2 500 euros par mois.
Pour l’année 2024, aucune réduction de l’impôt sur le revenu ne se veut prévue. Cependant, une évolution du barème du gouvernement se voit envisagée.
Comment se calcule l’impôt sur le revenu
Le calcul de l’impôt sur le revenu dépend de divers facteurs. Tels que la situation conjugale, le nombre de personnes à charge, ainsi que les déductions et réductions d’impôt.
Généralement, plus les revenus se disent élevés, plus l’impôt est élevé, les principales sources de revenus étant les salaires. Les fonds issus de l’impôt sur le revenu contribuent au financement des services publics quotidiens.
D’ailleurs, sachez que la déclaration en ligne se veut obligatoire pour les foyers fiscaux dont le revenu net global imposable dépasse 2,5 millions de francs. Cette démarche vise à terme à généraliser la télédéclaration pour tous les contribuables.
Parmi les impôts que les Français appréhendent, on peut parler de la taxe foncière. Cette dernière se considère comme un impôt qui concerne les propriétés immobilières, qu’elles se voient construites ou non, au 1ᵉʳ janvier de l’année d’imposition.
Elle se divise en deux catégories, celle concernant les biens construits (résidences, parkings, etc.). Et celle pour les terrains non bâtis (terrains agricoles, étangs, jardins, etc.).
Dans la plupart des cas, cette taxe est due par l’usufruitier ou le propriétaire du bien, c’est-à-dire celui qui en perçoit les revenus ou l’occupe. En revanche, les locataires ou les nus-propriétaires ne sont généralement pas responsables du paiement, sauf exceptions.
Un prélèvement des impôts en mars
Chaque année, un événement se veut redouté par de nombreux Français approche à grands pas. Au cours de la mi-avril, il est temps de remplir la déclaration de revenus.
Bien que la date exacte d’ouverture de la déclaration n’a pas fait l’objet d’une confirmation, les Français sont au courant que la date d’ouverture arrive à la mi-mars.
Le 15 mars reste donc une date cruciale pour les contribuables. C’est à ce moment que le fisc prélève une partie de leur salaire, correspondant à l’impôt sur le revenu de l’année précédente.
Sachez qu’une nouvelle mensualité de deux impôts locaux se voit prélevée à cette date. Ces prélèvements concernent principalement deux impôts locaux, à savoir la taxe d’habitation et la taxe foncière, pour les personnes ayant choisi de mensualiser leur paiement.
En 2024, des changements sont également à noter. En effet, les montants déductibles d’impôts ont fait l’objet d’une augmentation, offrant la possibilité de réaliser des économies significatives, notamment avec une revalorisation de 5,4 % des montants de la déduction maximale pour les pensions alimentaires.
Certaines dépenses telles que les frais de scolarité et de santé peuvent aussi se voir déduites des impôts. Et ce, à condition qu’elles se voient justifiées.