Impôts : 40 millions de Français vont recevoir un courrier important, il faut absolument le lire

Les impôts reviennent cette année. Prochainement, 40 millions de Français vont recevoir un courrier de la part de la DGFIP chez eux.

Le système fiscal français repose sur un principe de progressivité : plus les revenus sont élevés, plus les contribuables paient d’impôts. Cette année, plus de 40 millions de Français vont recevoir un courrier important de la DGFIP.

Impôts : un prélèvement à la source vital

L’impôt sur le revenu (IR), les cotisations sociales, la TVA, la taxe foncière ou encore l’impôt sur les sociétés forment un ensemble dense qui finance les services publics. Mais aussi la santé, l’éducation ou encore la transition écologique.

L’impôt sur le revenu concerne environ 45 % des foyers fiscaux. Depuis 2020, il est prélevé à la source, ce qui a simplifié le paiement pour les contribuables.

Il existe cinq tranches d’imposition, allant de 0 % à 45 %. Avec un système de quotient familial qui prend en compte la composition du foyer.

La TVA (taxe sur la valeur ajoutée) se définit comme l’impôt le plus rentable pour l’État. Prélevée sur la consommation, elle représente près de la moitié des recettes fiscales, mais son caractère proportionnel en fait un impôt indirect.

Ce dernier se voit souvent jugé peu équitable. Les impôts locaux, comme la taxe foncière ou la taxe d’habitation (désormais supprimée pour les résidences principales), alimentent les budgets des collectivités territoriales.

En 2025, la taxe foncière reste un sujet de débat, avec des hausses constatées dans de nombreuses communes. Côté entreprises, l’impôt sur les sociétés a été progressivement réduit ces dernières années pour atteindre 25 %.

Un système en perpétuel changement

L’objectif se veut ainsi de renforcer l’attractivité de la France et stimuler l’investissement. Le système fiscal français se voit régulièrement critiqué pour sa complexité.

Mais, ce dernier vise donc à corriger les inégalités et à soutenir la solidarité nationale. Des réformes sont à l’étude pour simplifier le paysage fiscal et renforcer la lutte contre l’évasion.

En 2025, le compte à rebours se voit lancé. La campagne de déclaration des revenus 2024 débute dans quelques jours. Et dès le jeudi 10 avril 2025, près de 40 millions de contribuables recevront un e-mail de la Direction générale des finances publiques (DGFIP).

Ces derniers vont les inviter à remplir leur déclaration en ligne. Pour ceux qui utilisent encore le format papier, le formulaire se verra envoyé par courrier à partir du lundi 14 avril 2025.

La déclaration de revenus permet à chaque foyer fiscal de signaler les revenus perçus au cours de l’année 2024. Ainsi que d’éventuels crédits ou déductions d’impôt.

Ces éléments servent à calculer précisément le montant de l’impôt à régler. Pour la version en ligne, rendez-vous ainsi sur impots.gouv.fr et en se connectant à leur espace personnel, les usagers accèdent à une déclaration préremplie avec les informations connues de l’administration.

Impôts : attention à bien respecter les dates officielles

À savoir l’état civil, la situation familiale, les salaires, pensions, allocations, etc. Il est essentiel de vérifier et corriger ces données avant de valider la déclaration par signature électronique.

La date limite pour déclarer ses revenus dépend de votre lieu de résidence se veut le jeudi 22 mai 2025 pour les départements 01 à 19. Mercredi 28 mai 2025 : pour les départements 20 à 54, jeudi 5 juin 2025 à 23 h 59 pour tous les autres départements.

Seules les personnes n’ayant pas d’accès à Internet peuvent encore utiliser la version papier. Une fois le formulaire reçu, il devra se voir complété, signé et renvoyé à votre centre des finances publiques au plus tard le 21 mai 2025, le cachet de la poste faisant foi.

Les contribuables qui ne déclarent pas dans les délais s’exposent à des pénalités. Cela va ainsi de 10 % de majoration pour un dépôt hors délai, 20 % en cas de non-régularisation dans les 30 jours après une mise en demeure.

Et cela peut aller jusqu’à 40 % en cas de retard prolongé. Il vaut donc mieux ne pas attendre la dernière minute pour remplir cette obligation fiscale incontournable.