Impôts: bonne nouvelle la moitié des Français n'auront pas à en payer en 2025

En 2025, les Français seront ravis d'apprendre que nombre d'entre eux seront exemptés d'impôts. Cependant, des conditions sont à respecter.

En 2024, les impôts en France sont marqués par des ajustements notables, reflétant les priorités économiques et sociales du gouvernement. Et l’année 2025 devrait d’ailleurs être favorables aux Français.

Une réforme des impôts qui fait parler

Parmi les réformes phares, plusieurs mesures méritent d’être soulignées. En effet, l’une des annonces majeures est la baisse ciblée de l’impôt sur le revenu pour les ménages de la classe moyenne.

Une réduction estimée à 2 milliards d’euros devrait alléger la charge fiscale pour environ 20 millions de foyers. Cette mesure concerne principalement les contribuables des deuxième et troisième tranches.

Soit ceux ayant des revenus annuels compris entre environ 10 777 € et 27 478 € pour une personne seule. Cette initiative vise à améliorer le pouvoir d’achat face à l’inflation persistante.

En 2024, la suppression complète de la taxe d’habitation pour les résidences principales devient effective pour tous. Et ce, y compris les 20 % des ménages les plus aisés.

Cependant, la taxe foncière continue d’augmenter dans de nombreuses communes. Une conséquence des pressions budgétaires locales.

Cette situation pousse le gouvernement à envisager des ajustements pour limiter l’impact sur les propriétaires. Un autre axe important est la fiscalité verte.

Une augmentation progressive des taxes

En revanche, une augmentation des taxes au sujet des énergies fossiles, comme le gazole non routier, se veut prévue. Et ce, dans le cadre des engagements climatiques de la France.

Par ailleurs, des incitations fiscales renforcées encouragent les ménages et entreprises à investir dans des rénovations énergétiques. Et des équipements plus durables.

Pour simplifier les démarches, l’administration fiscale poursuit sa transition numérique. En 2024, de nouveaux outils permettront aux contribuables de mieux comprendre leur situation et d’anticiper les évolutions fiscales des impôts.

Ces mesures s’inscrivent ainsi dans une volonté de répondre aux défis économiques. Et ce, tout en renforçant la justice sociale et écologique.

Toutefois, certaines voix critiquent une insuffisante prise en compte des inégalités croissantes et de la pression fiscale globale. D’ailleurs, tenez-vous prêts, puisque le projet de loi de finances 2025, actuellement en discussion à l’Assemblée nationale.

Ce dernier va proposer une revalorisation du barème de l’impôt sur le revenu. Alignée sur l’inflation, cette initiative vise à ajuster les seuils d’imposition pour refléter l’évolution du coût de la vie, avec une augmentation de 2 % des limites à partir desquelles les contribuables deviennent imposables.

Moins d’impôt à payer en 2025

En 2025, les nouveaux seuils d’imposition seront ainsi de 17 084 € pour une personne seule, 32 258 € : pour un couple sans enfant. 38 018 € pour un couple avec un enfant et 43 778 € pour un couple avec deux enfants.

Le seuil passe à 55 298 € pour un couple avec trois enfants. Pour les familles monoparentales, les seuils se verront de 22 844 € avec un enfant à charge, 28 604 € avec deux enfants.

Un célibataire avec trois enfants à charge sera exonéré si ses revenus annuels se voient inférieurs à 40 124 €. Cette réforme des impôts entraînera des conséquences variées selon les situations : 50 % des Français se verront exonérés d’impôt sur le revenu.

Les autres verront ainsi leyr niveau d’imposition rester stable, à quelques euros près. Les principaux éléments influençant votre statut fiscal se définissent comme vos ressources annuelles perçues en 2024.

Les abattements et charges déductibles de vos impôts, les déficits professionnels et fonciers éventuels. Les crédits et réductions d’impôt applicables et aussi votre situation familiale et le nombre de parts fiscales.

Si cette réforme allège la fiscalité de nombreux ménages, elle intervient dans un contexte économique délicat. Avec un déficit public estimé à 7 % du PIB en 2025, le gouvernement doit compenser cette baisse des recettes fiscales par de nouvelles mesures.