Impôts: ces dates essentielles pour éviter des coûts élevés et des grosses pénalités

Les impôts font bientôt leur grand retour en France. Voici les dates clés à avoir en tête pour être en règle et éviter des pénalités.

Les impôts demeurent un élément central du système fiscal français. En 2024, les barèmes progressifs ont été ajustés pour suivre l’inflation et en 2025, de nombreux changements sont à prévoir.

Impôts : des revalorisations à la hausse et à la baisse

Cette revalorisation des impôts permet d’éviter que les hausses de salaires ne fassent basculer certains contribuables dans une tranche supérieure. Désormais, les revenus jusqu’à 11 294 euros restent exonérés d’impôt.

Entre 11 294 et 28 797 euros, le taux appliqué est de 11 %. Pour une tranche allant de 28 797 à 82 341 euros, l’impôt s’élève à 30 % et de 82 341 à 177 106 euros, le taux atteint 41 %.

Et au-delà de ce seuil, il est de 45 %. Ces taux s’appliquent après prise en compte des déductions, abattements et autres dispositifs fiscaux tels que les crédits d’impôt pour la garde d’enfants ou les travaux de rénovation énergétique.

En 2024, la suppression définitive de la taxe d’habitation sur les résidences principales est devenue une réalité. Elle offre donc un soulagement fiscal aux ménages concernés.

Toutefois, les résidences secondaires restent soumises à cette taxe, avec des majorations possibles dans certaines communes. Parallèlement, la taxe foncière connaît une hausse généralisée, conséquence directe de la revalorisation des bases cadastrales de 7,1 %.

Cette augmentation vise ainsi à compenser la baisse des dotations de l’État aux collectivités locales. Les taux de TVA restent inchangés cette année.

Des augmentations pour certains contribuables

Ils s’élèvent toujours à 20 % pour la plupart des biens et services, 10 % pour la restauration et certains travaux. Mais aussi 5,5 % pour les produits de première nécessité et 2,1 % pour les médicaments remboursables.

Concernant la fiscalité environnementale, la TICPE (Taxe Intérieure de Consommation sur les Produits Énergétiques) n’a pas fait l’objet d’une modification. Bien que des débats persistent sur une éventuelle augmentation afin d’encourager la transition énergétique.

Du côté des aides et crédits d’impôt, certains dispositifs connaissent des ajustements. Les incitations fiscales pour l’achat de véhicules électriques ainsi que pour la rénovation énergétique des logements se disent maintenus.

De plus, le plafond de la réduction d’impôt pour la garde des jeunes enfants passe de 3 500 à 3 750 euros. Cela offre ainsi un coup de pouce supplémentaire aux familles.

En 2024, aucun changement majeur n’a été adopté en matière de fiscalité, mais plusieurs réformes se voient actuellement en discussion. Parmi elles, une possible augmentation des abattements sur les donations fait l’objet de débats.

Par ailleurs, un tournant historique s’opère avec l’entrée en vigueur de l’impôt minimum mondial de 15 % . Pour les grandes entreprises, marquant une avancée dans la fiscalité internationale.

Impôts : les dates clés pour être en règle en 2025

Saviez-vous que des échéances précises encadrent la déclaration de revenus et qu’un retard peut entraîner des frais supplémentaires ? Omettre ces dates peut en effet se traduire par des pénalités financières importantes.

Pour les déclarations en ligne, le portail des impôts ouvrira le 13 avril 2025. Dès cette date, chaque contribuable pourra accéder à sa déclaration préremplie et la compléter.

Il se veut donc essentiel d’agir rapidement afin d’éviter les erreurs ou les oublis, qui pourraient coûter cher. La déclaration papier demeure une option pour ceux qui préfèrent ce mode de transmission.

Toutefois, la date limite de dépôt se voit fixée au 22 mai 2025. Passé ce délai, chaque jour de retard d’impôts peut alourdir la facture fiscale en raison des pénalités appliquées.

Pour les déclarations en ligne, les délais varient selon les départements. Les contribuables des départements 01 à 19 devront finaliser leur déclaration avant le 25 mai.

Ceux résidant dans les départements 20 à 54 auront jusqu’au 1ᵉʳ juin. Tandis que les autres pourront déclarer leurs revenus jusqu’au 8 juin.

Il vaut mieux ne pas attendre le dernier moment, car dès le premier jour de retard, une majoration de 10 % se verra appliquée. Respecter ces dates n’est pas seulement une formalité administrative, c’est aussi un moyen de préserver l’équilibre de son budget.

Un retard peut non seulement engendrer des majorations et des intérêts de retard. Mais aussi attirer l’attention de l’administration fiscale, qui pourrait examiner plus en détail votre situation.

En cas d’écart entre les revenus déclarés et les revenus réels perçus, un redressement fiscal pourrait être envisagé. Pour éviter ces désagréments, il est recommandé de vérifier la date d’ouverture du portail des impôts.

Mais aussi noter la date limite applicable selon son mode de déclaration et son département. Et enfin, d’anticiper toute majoration en cas de retard.