Impôts : voici les dates limites de déclaration de revenus en fonction de votre département

Il est bientôt l'heure de déclarer ses impôts ! Voici les dates limites de déclaration de revenus qu'il en fonction de votre département.

En 2025, le système fiscal français et les impôts connaissent plusieurs évolutions marquantes. Notamment des ajustements liés à l’inflation et des réformes touchant les particuliers et les entreprises, mais pas seulement.

Impôts : une année 2025 particulière

Cette année, les tranches de l’impôt sur le revenu se voient revalorisées en fonction de l’inflation (+4,8 %). Et ce, afin d’éviter une hausse mécanique de l’imposition des contribuables.

Les taux restent inchangés (0 %, 11 %, 30 %, 41 % et 45 %), mais les seuils sont ajustés pour tenir compte de la hausse des salaires. Le prélèvement à la source continue d’évoluer, avec des adaptations en cas de changement de situation.

D’ailleurs, aucune réforme majeure sur l’IFI en 2025. Et ce, malgré des débats sur son éventuelle transformation en un impôt plus large sur le patrimoine.

Le seuil d’imposition reste ainsi fixé à 1,3 million d’euros de patrimoine immobilier net. La TVA reste stable (20 %, 10 %, 5,5 % et 2,1 % selon les produits).

Cependant, des ajustements se voient ainsi faits pour certaines aides et subventions afin de soutenir la transition écologique. Le taux de l’impôt sur les sociétés est fixé à 25 %.

Avec des aides supplémentaires pour les entreprises investissant dans la transition énergétique. De nouvelles taxes écologiques sont instaurées, notamment sur les véhicules les plus polluants et certains produits à fort impact environnemental.

Des changements notables

Depuis 2023, la taxe d’habitation a été supprimée pour les résidences principales. En 2025, la suppression totale des taxes foncières sur certains logements neufs est en discussion.

Et ce, pour encourager la construction. Enfin, la lutte contre la fraude fiscale se renforce, avec une surveillance accrue des transactions numériques et des plateformes en ligne.

À partir du 10 avril 2025, tous les contribuables, y compris les non-imposables, devront déclarer leurs revenus. Sauf en cas d’impossibilité de valider les données préremplies, cette déclaration doit se voir effectuée en ligne sur le site des impôts.

Et ce, en suivant un calendrier précis établi en fonction du département de résidence. Pour les revenus perçus en 2024, la date limite de déclaration varie : elle se voit fixée au 22 mai 2025 pour les départements numérotés de 1 à 19 ainsi que pour les non-résidents.

Au 28 mai 2025 pour les départements 20 à 54, et au 5 juin 2025 pour les départements 55 à 974 et 976. Ces échéances concernent également l’Impôt sur la fortune immobilière (IFI).

Impôts : voici quand il faudra déclarer ses revenus

Si la déclaration en ligne se voit obligatoire, une exception se veut accordée aux contribuables ne pouvant pas utiliser Internet. Comme certaines personnes âgées ou résidant dans des zones isolées.

Ceux-ci peuvent opter pour une déclaration papier, qui devra se voir déposée au plus tard le 20 mai 2025. Jusqu’à cette date, une déclaration rectificative peut se voir envoyée aux services fiscaux.

Et ce, à condition de porter la mention « DÉCLARATION RECTIFICATIVE, ANNULE ET REMPLACE ». Et de reprendre l’ensemble des informations, y compris celles qui n’ont pas fait l’objet d’une modification.

Chaque contribuable doit ainsi vérifier l’exactitude des informations préremplies. Notamment sa situation familiale, son adresse et ses revenus.

En cas d’erreur ou d’oubli, il se voit possible d’apporter des corrections ou de compléter la déclaration avec des charges. Réductions ou crédits d’impôt.

Pendant la période déclarative, qui s’étend jusqu’au 25 juin 2025, toute modification peut se voir effectuée directement en ligne. Même après signature, en accédant à l’espace personnel du site des impôts.

Toute correction réalisée après la date limite se verra considérée comme tardive et pourra entraîner des sanctions. Une majoration de l’impôt dû, pouvant aller de 10 % à 80 %, se verra appliquée, accompagnée d’intérêts de retard fixés à 0,20 % par mois de retard.